Quand le chat rencontre la souris, First Act (>. Train to Talia)

- Oui, je sais, mais j'y tiens !

Elle esquissa de nouveau un sourire. A croire qu'elle ne savait faire que ça.

-Hum. T'es vraiment folle.

Il sourit et accéléra un peu le pas, toujours avec cette allure de caïd, son je-m'en-foutisme permanent. Il se retourna vers Talia.

-Mais... C'est plutot cool !

-Hum. T'es vraiment folle.

Cette affirmation n'était pas si fausse. Après tout, ce n'était qu'une petite adolescente aux allures fragiles, et qui avait tout de même décidé de protéger l'assassin de sa meilleure amie. Stupide en plus de ça ?

-Mais... C'est plutot cool !

Peut-être pas stupide, non. Parce-que Train avait délivré Kairi. Maintenant, Talia devait le délivrer d'une mort quasie certaine.

Il gardait son sourire, essayant de le montrer le plus possible avant qu'il ne s'efface avec l'habitude d'être froid tout le temps. Il attrapa le bras de Talia.

-Bon de toute façon, je pense que je n'ai pas le choix. Même si je te dit de ne pas m'accompagner tu le feras, donc autant que tu sois ma partenaire !

Il parlait biensur dans les affaires, pas en amour.

Partenaire dans le sens amoureux n'effleura même pas l'esprit de Talia. Ce n'était pas du tout le genre de fille qui pouvait sauter sur un garçon au bout d'une journée. Et encore là, ils se connaissaient depuis une heure à peine.

- Merci, Train !

Il fit un grand sourire et un signe de la tête pour dire un truc du genre "En avant vers l'aventure !"

Elle le suivit, toujours avec ce sourire aux lèvres.

Il descendit les marches, arrivant ensemble dans la cour du lycée... Comme c'était calme... Personne n'était de sortie. Sur ce, il s'allongea sur le premier tapis d'herbe qu'il trouva, admirant le ciel qui s'offrait a lui.

Elle s'assit à côté. A sa gauche se trouvait quelques fleurs. Talia s'amusa en faire des bracelets avec l'herbe et les fleurs. Une fois chose faite, elle en passa un à son poignet, mais se garda de donner le deuxième à Train. Cela faisait trop gamin, et trop "fille". C'était un homme, donc il avait sa fierté à présever, voir à priviligier.

Il fermait les yeux, partant dans ses pensées... Au fond, il aurait aimer être un vrai chat... Etre libre d'aller où il voudrait, sans que personne te remarque. En tent qu'humain, il se sentait prisonnier de cette chaine, d'être toujours surveillé, tout le monde te remarque quand tu marches dans la rue et d'un coup tu disparait, mais quand tu es un chat, tu te faufile entre les pattes des gens et personne ne remarque si tu es là ou pas... Halala... Il r'ouvrit les yeux et afficha une légère tristesse et un peu de haine sur son visage, ayant oublier qu'il n'était pas seul

Elle remarqua que son visage s'était assombri. Mais par politesse, elle préfera ni rien dire. Elle connaissait déjà une bonne partie de son passé, elle n'allait pas l'épier jusque dans son pensées. Encore une fois, ce n'était pas ce genre de fille.

-Tu as déjà voulut devenir quelqu'un d'autre ?

La question était sortie toute seule... Rester dans ce silence plus longtemps l'aurait forcé a s'endormir.

- Quelqu'un d'autre...? Hum...j'aurais voulu être Aikawa Kozue ! Parce-que je trouve qu'elle danse vraiment très bien. Ou un oiseau. Parce-qu'il peut voler, partir loin, et s'il le veut, ne jamais revenir. Mais d'un côté, fuir n'est pas très glorieux, n'est-ce pas ?

Elle pencha sa tête sur le côté, affichant un léger sourire (encore...) quelques mèches de ses cheveux soulevées doucement par le vent.

Il pouffa légèrement, affichant un beau sourire sur son visage, légèrement triste comme tout a l'heure... Il se sentait moins seul d'un.

-Fuir ? La terre est une prison où l'on passe toute sa vie, je pense qu'on ne peux pas appeler ça fuir... Plutot vouloir être libre...

- Une prison ? Je ne sais pas. Peut-être pas à ce point. Enfin, ce n'est que mon avis !

Elle fixait innocement le sourire triste de Train.

-Pour moi si... Si je pouvais m'envoler maintenant en toute dignité... Je le ferais...

C'est vrai, si Train perdrait son combat, si il meurt, il sera heureux, enfin il pourrait être libre.

Elle perdit immédiatement son sourire.

- Peut-être bien, mais c'est lâche et égoïste.

L'expression de son visage s'était faite un peu plus dure.

Voyant le visage de Talia changé d'expression, il detourna le regard, une lègere pointe d'énervement dans ses yeux.

-Je suis lache et égoïste et alors ?! J'en ai le droit, j'ai le droit de vouloir mourir maintenant. La vie ne me sers plus a rien, j'ai tout perdu. Je n'ai plus la force de continuer comme ça. Ma fierté m'empêche de me suicider ou de perdre un duel, mais quand je devrais mourir, je le ferais avec bonheur, je serais heureux. Penses-en ce que tu veux, j'en ai rien a faire.

Il prononça cette phrase avec un ton froid et hautain.

- Oui, tu as le droit. Mais la douleur est aussi grande pour celui qui part que ceux qui restent. Peut-être que tu as tout perdu, mais en mourrant, certaines personnes perdraient tout ce qui leur restait. Mais après, tu fais bien comme tu veux. Je ne peux t'empêcher de faire quoi que ce soit. Parce-que de mon côté, je serai égoïste de vouloir que tu restes si toi tu veux partir.

Elle se leva, et commença à marcher.

- Je vais boire. Je reviens.

Elle s'était levée et commençais a partir boire... Alors elle ne voulait pas qu'il meurt. N'importe quoi, elle e le conaissait que depuis 2h ! Il pouffa de rire, un rire hautain. Il se tourna, lui montrant son dos.

-Je n'ai plus de famille et aucun amis proche.... Je t'attend.

Elle arriva aux toilettes, et s'approcha des lavabos. Bizarrement, l'eau ne coulait d'aucun d'entres-eux. Elle essaya plusieurs fois, sans résultats, jusqu'à ce que la tuyauterie se mette à faire des sienne. Un des robinets alla valdingué, et l'eau jaillit en abondance sur Talia qui ne put retenir un cri. Maladroite et malchanceuse, la demoiselle;

Il entendit un cri, pas un cri de terreur, un léger cri de surprise. Il soupira et se leva doucement, se dirigeant vers les toilettes où ce trouvait cette chère empotée. Lorsqu'il la vit là, trempée avec le robinet tout décomposé, il explosa de rire. Jusqu'au moment où il se pris un jet d'eau en pleine face et commença a s'énerver contre le foutu bout de fer qui n'en faisait qu'a sa tête, il commença alors a taper dessus.