>. Kill your Love <. (Train & Aiko)

Un coin seul, où il pourrait amplement soigner sa blessure sans que personne ne le remarque. Oui, il voulait éviter toute complication, comme celle qu'il avait eu avec sa petite amie... D'ailleurs ça faisait plusieurs jours qu'ils étaient tout les deux en froid...
Le neko séchait les cours depuis bientot 2 semaines, et n'avait pas oser une seule fois revoir Aiko. En effet, si elle venait à connaitre son secret, il serait obliger de... Non, il ne voulait même pas penser faire ça.
Il s'en voulait, oui, Train s'en voulait d'avoir hausser la voix, et surement d'avoir fait pleurer sa petite protégée.
Le brun soupira, pansant sa blessure en essayant de se vider la tête, mais il fut vite découvert.

Une voix... Cette voix... Aiko ? Merde ! Il aurait dut choisir un endroit encore plus vide... Il se resserra dans le coin, bloquant du mieux qu'il put sa respiration.
Des minutes passait, et maintenant, du coin de l'oeil, il pouvait appercevoir la petite lapine qui semblait déstabilisé, et complètement... Dépité. Ca l'avait tant affecter que ça cette histoire ?
Le petit chaton revint à sa grosse blessure au bras qui décidemment ne voulait pas se cicatriser. Malheureusement, il appuya un peu trop fort sur cette dernière et laissa échapper une légèrement plainte. Eh merde ! Il ne peut pas être discret dans ses moments ?!

Et merde, elle l'avait vut... Non... Pourquoi elle fait demi-tour ?! Non... Le neko tendit une main en direction de la lapine... Il voulait la rattraper, mais toutes ces forces l'avaient quitté. Tant pis, il fallait qu'il la rattrape.
Comme un idiot, il s'appuya sur son bras blessé pour se relever, ce qui fit biensur rejaillir le sang qui dégoulinait de nouveau contre sa peau.
Il marchait difficilement, sa vue était embrumée, il pardait trop de sang, il n'aurait pas du se lever... Raaah, pourquoi cette gamine devait se trouver là dans un moment pareille.
Il tendit une nouvelle fois la main, attrapant par miracle le t-shirt d'Aiko, n'ayant le temps que de murmurer son prénom avant de s'évanouir.

Le neko se réveilla quelque minutes à peine, il se crut dans un rêve en voyant Aiko près de lui. Il sourit bêtement, se disant qu'il avait finalement peut-être gacher sa vie avec ce boulot... Et que si par miracle il s'en sortait, il ne pourrait plus arreter.
Ses paupières se refermèrent lentement, sa tête bascula sur le côté, on aurait presque cru qu'il était mort.
Les jours passaient et Train ne se réveillait pas, mais au plus profond de lui, il ne savait pas ce qu'il voulait... Réouvrir les yeux pour devoir affronter la réalité, ou simplement se laisser bercer par la mort qui détruiras tout ces problèmes...

Le neko avait l'impression d'être confronter à lui même... Que voulait-il vraiment ? Il avait toujours voulut être libre, alors pourquoi maintenant voulait-il abandonner cette mort qu'il avait tant attendu, ? Pourquoi hein ?
Il avait pris sa décision, c'était peut-être la mauvaise, mais il refusait de mourir comme ça. Il repoussa la mort et...
Il ouvrit les yeux. Voyant la petite lapine endormit à son chevet, elle devait avoir veiller toute la nuit pour voir si il allait se réveiller. Il sourit, soulevant difficilement sa main pour la poser son la petite touff de cheveux violette entre ses oreilles pour lui caresser les cheveux...

-Je suis de retour..., murmura-t-il.

Cette réaction ne suprit pas le neko qui la pris dans ses bras avec un petit sourire. Il se demandait vraiment comment il allait lui dire mais bon, il improvisera quand elle lui demandera... Mais... Devra-t-il, la tuer?
La petite le serrait tellement qu'il commençait presque à étouffer et en plus il avait encore mal au bras.

-Ai...Aiko tu me fais mal...

Train rit légèrement en voyant la tête d'Aiko et lui reposa la main sur la tête pour lui ébourifer les cheveux. C'est vrai qu'elle lui avait manquer cette gosse.
Un silence s'installa dans la pièce, le neko regardait droit dans les yeux, souriant tendrement.

-Je t'aime.

Il posa une de ses mains sur la joue de son amante, profitant emplement de ce petit baiser. Il avait l'impression que ces lèvres n'avaient pas frôler les siennes depuis des années.
Ses yeux dorés se posait sur les iris violet de sa compagne, le neko secoua alors la tête de droite à gauche.

-Non, c'est de ma faute, j'aurait pas dt te crier dessus.

Il plissa les yeux et lui fit une petite pichenette sur la joue.

-T'es trop gentille ma pauvre !

Puis il rit légèrement. Il s'était finalement un peu plus ouvert, surtout avec elle, il l'aimait après tout.
Le neko étira ses bras et vint les poser dans le dos de sa chérie, la caressant au dessus du t-shirt.

Il riait devant la tête boudeuse de sa petite lapine, et lorsqu'il vit ce visage, le visage qui veut dire "fait moi un bibi", il sourit... Hum...
Il fit genre le mec qui avait pas vut et il bailla, s'étirant comme il le pouvait, se grattant le derrière de la tête en regardant un peu ailleurs. Jusqu'à ce qu'Aiko refasse une mine boudeuse.
Le neko sourit et dit.

-Ferme les yeux.

Haha, elle voulait lui résister alors qu'il voulait lui faire plaisir. TANT PIS ! Il soupira et sourit.

-Tant pis, ne le fait pas, je ne te ferais pas plaisir...

Il tourna son visage vers la fenêtre, jettant quelques coup d'oeil à Aiko pour voir son visage. Voir si au final, elle allait fermer ses petits yeux.

Il tourna une dernière fois ses yeux en direction de la lapine, et enfin, elle avait fermer les yeux. Le neko sourit, attrapant la main d'Aiko et entrelaçant leur doigt.
Train approcha son visage de sa bien-aimée et lui déposa un baiser sur ces douces lèvres, donnant le plus de douceur possible durant ce moment, une réconsiliation pour les deux amant.

Sans s'en rendre compte, le neko tremblait, il n'en pouvait plus, il avait tellement eu l'impression de la perdre. Non mais, c'était abuser comme ce chat solitaire avait put s'accrocher à une personne... En plus, une fille comme Aiko, qui pouvait parraitre un peu coconne, niaise, idiote, maladroite, nulle quoi. Mais non, pour lui, elle dépassait simplement tout le monde.
Des petites goutelettes commencèrent à perler au coin de ses yeux... Il avait eu peur interieurement, de ne plus jamais la revoir.