Quand le chat rencontre la souris, First Act (>. Train to Talia)

Il marchait dans les couloirs, errant comme un chat perdu. En fait, il avait seulement la flemme d'aller en cours, en plus d'être en retard. Il était seul, la sonnerie avait sonnée depuis longtemps maintenant, ses pas raisonnaient dans le couloir. Il s'arreta près d'une fenêtre, regardant la cour a travers ce verre. Il entendit alors un bruit derrière lui. Sans même se retourner il dit a haute voix.

-Qui est là ?

- Qui est là ?

Elle ne put s'empêcher de sursauter. Elle ne savait pas exactement pourquoi. Sûrement que de la surprise.

- Dé...désolée ! Je suis nouvelle, je suis un peu perdue...

Sa voix était tremblante, hésitante. Décidément, elle n'avait ni l'art ni la manière de s'adresser aux inconnus.

Train enleva sa main de dessous sa veste, oui il l'avait posé au cas où on l'attaquait. Il se retourna et regarda fixement la jeune fille devant lui. Elle avait l'air légèrement déstabilisé. Le chat soupira et s'approcha d'elle.

-Tu veux aller en cours avec 30 minutes de retard ?

Il la regardait dans les yeux, de son regard perçant habituelle. Déjà qu'elle était effrayé, alors en plus elle tombe sur Train, pas de bol.

L'angoisse de Talia se transforma en peur lorsque son regard croisa celui du jeune homme devant elle. Que devait-elle faire ? Continuer la conversation, ou fuir ? D'un côté, elle ne sentait pas du tout à l'aise pour parler. Mais de l'autre, il aurait été fort impoli de s'en aller précipitament.

-Tu veux aller en cours avec 30 minutes de retard ?

Elle recula d'un tout petit pas. Que répondre à cela ?

- Je...devrais mieux aller au cours suivant...?

Là, elle avait vraiment l'air terrifiée. Elle recula même d'un pas après qu'il ait parlé. L'ayant remarqué, Train détourna son regard après avoir soupiré. Tout le monde a peur de lui, même les filles... A croire que personne ne l'aimera un jour.

- Je...devrais mieux aller au cours suivant...?

-Tu devrais attendre que cette heure se finisse oui, et aussi chercher un plan du lycée.

Froid... "T'es trop froid Train !". C'est décidé, il allait faire un test avec cette fille et devenir gentil ! Enfin essayer de se faire apprécier. Il essaya de ne pas la regarder dans les yeux mais c'était plus fort que lui, une habitude de chat apparemment. Il attendrit sa voix le plus possible pour lui.

-Je veux bien t'accompagner à ta prochaine salle... Si tu veux.

-Tu devrais attendre que cette heure se finisse oui, et aussi chercher un plan du lycée.

Elle se sentit vraiment stupide de ne pas y avoir pensé. Elle baissa la tête, honteuse. Elle passait pour une cruche.

-Je veux bien t'accompagner à ta prochaine salle... Si tu veux.

Sa voix s'était attendrie. Talia releva la tête, croisant de nouveau son regard, un air surpris affiché sur son visage. Essayait-il de faire un effort ? Peut-être. En tout cas, elle devait en faire aussi. Elle esquissa un sourire.

- Si cela ne te dérange pas, je veux bien.

- Si cela ne te dérange pas, je veux bien.

+ 1 pour le chat. Il avait gagné un point en gentillesse. C'était déjà un effort surhumain pour lui. Alors pour le sourire, il n'allait même pas essayer. Il se plaça a ses cotés, toujours avec cette expression d'indifférence sur le visage, un vrai masque. Il respira un grand coup et essaya de parlé calmement et gentillement une fois de plus.

-T'es en quelle salle alors après ?

-T'es en quelle salle alors après ?

Elle sortit son emplois du temps, et jetta un rapide coup d'oeil sur celui-ci.

- Salle 415.

Elle lui adressa de nouveau un sourire, bien qu'elle se doutait que ce n'était qu'un vain effort.

- Au fait...je m'appelle Talia. Talia Athéna Fujimi.

Pourrait-elle au moins espérer une réponse...?

- Salle 415.

A l'autre bout du bâtiment, dernier étage. Bien, une bonne occupation. Il commença a se diriger vers l'escalier le plus proche, les deux mains derrière la tête. Il fallait qu'il se détende, c'est le meilleur moyen pour paraitre plus sympa.

- Au fait...je m'appelle Talia. Talia Athéna Fujimi.

Talia hein... Jamais entendu ce nom de toute sa vie en fait. Il trouvait que ça sonnait bien, mais il n'allait pas lui dire evidemment ! Mais Fujimi ça lui disait quelque chose... Ah oui, ils étaient proche de cette famille qu'il a du assasiner il y a bien longtemps... D'ailleurs, c'était aussi leur organisation qui avait causer leur mort. Enfin, après peut-être n'était-ce pas sa famille à elle. Durant ce long moment de réflexion il en oublia même de repondre. Il reprit ses esprits et lui repondit enfin.

-Train Heartnet, enchanté.

Il avait l'air en plein songes, si bien qu'elle pensait qu'il ne voulait pas lui répondre, ou qu'il n'avait pas entendu. Aussi, lorsqu'il lui répondit, elle fit de son mieux pour dissimuler sa surprise. Cependant, son visage laissa transparaître toute la joie qu'elle avait.

- C'est joli, Train. Enchantée.

Elle lui tendit la main, chaleureuse.

Train, joli ? Ca lui faisait plaisir en fait... On ne lui avait jamais dit. Si bien qu'il sourit naturellement sans même s'en rendre compte, mais seulement quelques secondes. Il prit sa main et la serra. Il la regarda dans les yeux, en fait sa tête lui disait vaguement quelque chose. Autant lui en parlé maintenant pour etre sur.

-Dit moi... Tes parents sont décédés je me trompe ?

Elle s'enthousiasma encore plus en apercevant ce petit sourire éphémère sur les lèvres du jeune homme. Même s'il n'avait été présent que briévement, c'était déjà un grand pas en avant. Elle regarda sa main serrer la sienne, quelque peu étonnée.

-Dit moi... Tes parents sont décédés je me trompe ?

Ses yeux s'ouvrirent grands. Comment le savais t-il...?

- O-oui...dans un crash aérien, en revenant de Grèce. Mais...comment sais-tu qu'ils sont décédés...?

A cette interrogation, sans vraiment s'en rendre compte, elle sera davantage sa main.

- O-oui...dans un crash aérien, en revenant de Grèce. Mais...comment sais-tu qu'ils sont décédés...?

Oups, c'était vraiment elle. C'était exactement ça, en Grèce. On avait pas retrouvé la fille et décidé au final que son sort n'était pas bien important, qu'elle ne connaissait rien a cette affaire. C'est là qu'on a envoyer Black Cat interroger leur meilleurs amis, qui ont refusé de capituler. Il les a massacrer, et voyant la petite fille qui n'était pas la leur, qui devait être Talia qui logeait chez eux, il avait enlevé Kairi, leur fille et l'avait noyée. Il lacha la main de la jeune fille d'un coup, respirant un grand coup. Il devait trouvé une feinte pour s'en sortir.

-J'en ai entendu parler... Après que leur amis proche se sont fait assassiner a leur tour.

-J'en ai entendu parler... Après que leur amis proche se sont fait assassiner a leur tour.

Les médias en avaient tant parlé que ça ? Elle n'en avait pas le souvenir. Mais cette histoire datait maintenant, sa mémoire devait lui faire faux-bond. Elle ne pu tout de même s'empêcher de revoir le visage de Kairi. La Kairi souriante qu'elle avait connu. Mais aussi, la Kairi qui avait été retrouvée inanimée, pâle, sans vie. Son visage s'assombrit.

- Je vois...

A ce moment, elle n'avait besoin que d'une seule chose : parler. Pour ne rien dire, certes, voir rien d'interessant, mais elle en avait besoin.

- Ma mère était grecque. D'où mes prénoms, Talia et Athéna, qui sont d'origine grecque. Mon père était japonais. Ils m'avaient dit qu'ils partaient en vacances, je suis donc restée chez ma grand-mère. C'est peu après que Kairi est morte. Et j'ai...enfin...je comprend pas qui pouvait lui en vouloir...pour la tuer...elle et sa famille. Elle n'a jamais fait de mal à personne, et ses parents aussi, étaient des personnes gentilles...

Elle sentit une boule dans sa gorge. Elle arrêta ici son réçit; les larmes auraient finies par couler.

-"Gentils"...

Ce mot sortit tout seul, sortit comme si il était ironique. En fait, Train savait pourquoi il avait été tué... Si elle avait su... Mais bon, si il lui disait tout ça elle se serait vraiment posé des questions. Au moins, elle ne savait rien, il n'aurais pas besoin de la tuer. C'est sur que Kairi aurait put éviter la mort, si Train n'était pas Black Cat, le démon chat de la société. Enfin, si il avait connu Saya avant peut-être que... Il lui mit la main sur l'épaule et la regarda dans les yeux. Son visage normalement inexpressif avait une pointe de désolé. C'est vrai, il aurait pu éviter ce sort a Kairi...

Talia se ressaisit. Elle devait certainement le déranger, avec ses histoires.

-Désolée. J'aurais du me taire. Navrée si je t'ai ennuyé.

Elle essaya de rire, mais son effort était tellement vain que son rire était tout bonnement pitoyable.

-Non ne t'inquiète pas, tu m'as fait ouvrir les yeux sur certaines choses... Merci.

Oula, c'était risqué de dire ça ! Il essaya tant bien que mal de lui sourire, raté, sa tête faisait plus peur qu'autre chose !

-Non ne t'inquiète pas, tu m'as fait ouvrir les yeux sur certaines choses... Merci.

Ouvrir les yeux sur certaines choses ? Lesquelles ? Elle ne comprenait tout simplement pas. Mais elle sentait qu'elle ne devait pas poser davantage de questions.
Devant sa tentative de sourire, elle ne put s'empêcher de cacher une partie de son visage derrière un de ses cahiers. Mais à y regarder de plus près, la tête de Train était plus amusante qu'effrayante, si bien qu'elle pouffa légèrement.

- Pardon !

Non, Talia. Tu n'allais pas te moquer d'autruis !

De la voir rire le surpris un peu, mais au moins elle ne pleurerait pas. Il rit alors, naturellement, enfin un joli sourire. Il essaya de changer de conversation, il arrivèrent enfin aux escaliers... 2 étages a monter. Il commença a monter les marches tranquillement, ses pas était aussi gracieux que ce d'un chat.

-Tu vis où en dehors de l'internat ?

-Tu vis où en dehors de l'internat ?

- Je vis chez ma grand-mère. Elle est...disons "spéciale".

Elle ria de nouveau, toujours aussi légèrement.

-C'est a dire ?

Il continua de monter, sans la regarder, histoire de ne pas lui refaire un de ces regards froid.

-C'est a dire ?

-Elle habite à environ 5 km de l'internat. Je ne sais pas si tu connais, mais c'est la petite maison, isolée, avec un bassin juste devant.

-Ha mais je connais tout ici ! Oui je vois de quelle maison tu parles.

- Et bien, c'est ici ! Je reste à l'internat parce-qu'elle n'a pas financièrement les moyens de s'occuper de moi. Je ne vais chez elle que le week-end.

Elle s'interrompie, trouvant qu'elle parlait trop d'elle.

- Parle-moi un peu de toi, Train ! Enfin, si ça ne te dérange pas.

-Moi ?! Hum... Et bien...

Oulah... "Comment dire ?! Je ne peux pas parler de moi parce que je suis un tueur a gage et que personne le sais." Biensur fallait bien dire un truc !

-Je suis orphelin, mes parents ont été assassiné devant mes yeux.