La passion d'un amour (>. Cloud to Kino)

C'est bon, tout était près. Il s'était empressé de ranger sa maison de fond en comble, passer l'aspirateur, faire la poussière sur les meuble, nettoyer les vitre. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, il avait inviter son adorable petit amoureux a venir chez lui. Après ce dur ménage, il s'affala sur le canapé en soupirant. 14h... Il ne devrait pas tarder. Cloud ferma les yeux, s'imaginant des tas de scénario possible pour cette fabuleuse journée. Biensur le premier qui lui vint a l'esprit le fit horriblement rougir, presque saigner du nez ! Il rit à sa propre bêtise, comptant les secondes en attendant son cher Kino. Son coeur battait un rythme allegro, presque en chantant tout l'amour qu'il éprouvait... Alalalah, ce sentiment si ravageur peut vous mettre dans des milliards d'états. La sonette retentit, le brun se précipita pour aller ouvrir, se recoiffant légèrement dans le premier miroir a l'horizon. Il tira la porte, le sourire aux lèvres.

-Bonjour Kino.

Il se recoiffa légèrement les cheveux, le jeune violet était vraiment mignon à croquer. Tremblant légèrement, il se balançait d'un pieds sur l'autre, affichant dans ses grands yeux redevenus clairs, toute son agitation.

Ses joues étaient couleur carmine, et il tenait dans sa main un petit paquet cadeaux. Oui oui... Kino avait pensé que cela fairait plaisir à son petit ami. Il se crispa, commençant à faire des va et viens devant la porte, il avait beau y repenser, que Cloud soit maintenant son petit ami lui faisait toujours autant plaisir.

Un panier de fraise, oui, il adorait les fraises...

Le jeune lapin était vraiment émoustillé d'aller voir son professeur de maths.

-Bonjour Kino.

Il releva la tête, affichant un grand sourire béat et candide, depuis son passage à l'hopital, il était redevenu lui même...
Il avait tourné la page, et il arborait comme avant, sa chevelure claire et son bonnet de lapin aux jolies grelots.

-Cloud ! Salut !

Il se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa doucement.

-Tiens, c'est... Hum... un cadeaux.

Il lui remit le petit paquet en main, affichant un doux sourire.

Le premier baiser de la journée, aussi mignon que celui qui lui avait fait. Cloud sourit et apperçut le petit panier que Kino portait... Mais quesque c'étaiiiiiiiit ~? Un cadeau ?

-Tiens, c'est... Hum... un cadeaux.

Ha bah oui ! Il l'attrapa et regarda a l'interieur... DES FRAISES ! Il regarda Kino et lui fit un énorme sourire, le prenant d'un coup contre lui.

-C'était pas la peine de me ramener un cadeau, Tu es l'unique chose que je veux aujourd'hui.

C'est rempli de sous-entendu ça... Et c'était même pas fait exprès ! Il fit entrer Kino, fermant la porte derrière lui. Il admira son petit chéri de dos... Hanalala, qu'est ce qu'il est craquant ce petit ange, a tombé. Il ne put résister a l'envie de l'attraper par la taille, se serrant contre lui. Si on les croisait dans la rue, on ne pourrait jamais deviner qu'un homme comme Cloud et qu'un gamin comme Kino sois ensemble, surtout si on parle de leur statut professeur et élève. Mais bon, ce prof' n'en a rien a foutre et cet élève non plus, alors aucun problème... Plus de problème. Enfin, ils l'espèrent. Il se frotta un peu contre lui, profitant bien de cette étreinte.

-C'était pas la peine de me ramener un cadeau, Tu es l'unique chose que je veux aujourd'hui.

Il rougit intensément, reprenant cette bonne vieille habitude qui ne le quittait pas. Toujours cette manière indécente de faire des sous-entendus !
Doucement, il sentit Cloud le prendre dans ses bras, l'étreignant doucement. Haaa ~ cela lui avait tellement manqué...
Il se sentait un peu gêné, mais il aimait Cloud, et il fairait tout, vraiment tout pour lui.
Il releva la tête, et se perdit dans la chevelure noir de son amant.
Il n'aimait pas vraiment cette couleur, il préférait les beaux cheveux blond qui lui faisait ressembler à un ange.

Le petit lapin sentit une chaleur montait dans son petit corps, secrètement, il avait attendu que Cloud fasse le premier pas, et il ne l'avouerait jamais, mais il aimait beaucoup le caractère dominant de son amour... Lui était vraiment un soumis, même s'il pouvait très bien être possesif et jaloux.

Les joues de Kino passèrent du rose à une teinte rouge pivoine. Il était tellement craquant avec cette moue-là. On avait vraiment envie de lui faire des petites misères, le petit ange était masochiste....

Il serra les poings, il n'était pas si fragile quand même ! Il aimait Cloud, et il voulait aussi lui montrer qu'il n'était pas faible !
Il voulait le forcer...

C’est donc avec une fougue et un sadisme inouï que commença la douce torture de Cloud. Il pressa avec passion et envie ses lèvres sur celles du brun qui se laissa faire d’abord pris de surprise, au vue de ses grands yeux écarquillés puis, ses paupières à demi closes, Kino le vit les fermer progressivement. Le jeune homme en fit de même pour décupler la sensation de bien-être, provoquée par cet échange impulsif et un peu violent, mais terriblement jouissif. Il sentit ses mains caressant délicatement le torse de Cloud et s’agripper à sa chemise quand leurs langues se rencontrèrent pour un long et intense chassé-croisé.

Elles se séparèrent finalement avec une douleur certes mais Kino n’eut néanmoins pas le temps de décoller ses lèvres des siennes, Cloud répondait déjà au baiser. Elles se joignirent donc une seconde fois avec toujours plus d’envie, de désir et avide de contact puissant. Les langues brûlaient de passion. Le baiser respirait un amour réciproque. La bouche du brun contre les lèvres du jeune lapin exerçait une pression toujours plus fort, dévoilant une excitation dévorante. Les mains de Kino tenant ferment mais non moins délicatement ses épaules suggérer qu’il ne laisserait partir sa gueule d’ange brune sous aucun prétexte. Celles de Cloud criaient qu’il ne lâcherait rien et qu’il s’accrocherait comme au tissu de la chemise blanche de son petit ami, même pas pour le manque d’air si gênant qui venait de murmurer aux deux amoureux de rompre le baiser ardent.

La chaleur se répandait peu à peu dans tous le corps de Kino, il regarda de tout les côtès, ne sachant se repérer dans la pièce.

-Je t'aime, je t'aime, mais je crois que je te l'ai déjà dit...
Il leva vers lui, un regard plein de désir, et de romantisme.

Un échange de baiser passionnel, des sensations partagées a deux. Oui, c'est parce qu'ils étaient tout les deux qu'ils ressentaient ce plaisir intense, ce désir de toucher l'autre, de prendre possession de ses lèvres douce et tendre. Le brun sentait déjà de l'excitation montée en lui. Le baiser rompu, il regarda son amant, son beau Kino, son tendre amour.

-Je t'aime, je t'aime, mais je crois que je te l'ai déjà dit...

Ce regard, ces mots, comment résisté. Cloud sourit, le regardant fixement dans les yeux avec son regard le plus charmeur possible... Nimporte quelle personne normalement constitué aurait craqué sous le choc. Il commença a marcher, faisant reculer Kino jusqu'a ce qu'il but sur le canapé... Et toc ! Il le poussa sur le fauteuil, se mettant par dessus.

-Moi aussi je t'aime. Et j'aime quand tu me le dis !

Il lui fit un clin d'oeil, puis un sourire pervers. Ses pulsions ne prendraient pas le dessus aujourd'hui, c'est Cloud et lui seul qui dirigera ses envies, mais ça ne risque pas de changer grand chose... Il posa sa tête près du cou du violet, soupirant légèrement dans son oreille, le faisant légèrement frémir. C'était au brun de jouer maintenant ! Tout les deux ils jouaient à "Qui craquera le premier ?". Cloud voulait que sa petite victime sois excité au maximum, au point de le supplier, de lui sauter dessus... Quel sadique !

-Moi aussi je t'aime. Et j'aime quand tu me le dis !

Tout les deux, seul, et dominé par le brun...
Il frémit en sentant Cloud contre lui, oui... Il connaissait son amour par coeur, encore cette petite torture qui l'emmenerait dans un océan de plaisir, où il le forçerait à le supplier de le prendre, où de le faire jouir.
Vraiment très indéçent tout cela...
Mais ... Pourquoi le petit lapin ne pourrais pas lui aussi prendre part au jeux ? Il sourit perversement à celui qui menait danse, en passant ses fins bras derrière son cou.
Personne ne pourrait les déranger maintenant. Il se mordit la lèvre inférieur.
Ahh... Il soupira, même pas 14h, et il fallait déjà commencer à copuler...
il baissa les yeux excité comme jamais, il avait attendu çà si longtemps ...

Le violet baissa les yeux deux fois, tentant de cacher une honteuse joie exubérante qui lui faisait battre la poitrine, allait bientôt lui tracer un énorme sourire à lui faire craquer les lèvres. Il se sentait si idiot, si minable en se disant qu’il n’allait par rire longtemps . Idiot, heureux… Désespérément heureux d’avoir retrouvé un sourire.





Il devait soit être complètement extravagant, soit vraiment masochiste pour sortir avec une personne capable de le mettre dans cet état rien qu’en le regardant. Et masochiste pour beaucoup d’autres choses auxquelles il ne pensait même pas ; mais qu’il faisait tout de même lorsque les pulsions de Cloud frisait un sadisme sensuel.

Il l'embrassa passioénement, comme par reflexe de se faire cajoler.

D’ailleurs il venait de laisser échapper ce stupide petit gémissement quand ses lèvres s’étaient pressées contre celles de Cloud. Il avait du mal à savoir ce qu’il devait faire. Respirer ? Ne pas respirer ? Arrêter de soupirer, rougir, gémir à chaque fois que la langue chaude de Cloud fouillait trop loin ? Il n’en savait rien, ses propres mains caressaient le torse du brun à travers le tissu fin de sa chemise, sa tête allait en arrière, sa bouche s’ouvrait toute seule et sa langue rampait à la rencontre de celle de Cloud ; sans qu’il ne sache vraiment comment, il n’était toujours pas réellement habitué. Il avait le tournis, mais il avait envie de s’évanouir une bonne fois pour toute.

Après l'hopital, les battifolages de Cloud... Ils en avaient souffert...
Mais... Maintenant, il vivait !

«-Oublions tout ça, et passons à autre chose, lui murmura Kino avant de l’embrasser dans le cou, on a mieux à faire tu ne crois pas ? »
Il voulait tout recommencer, tout... Se faire l'amour pour tout oublier. S'aimer à en mourir...

C’était le retour d’un jeu de séduction. La légèreté de Kino devait absolument contaminer Cloud. Pour avancer, ils devaient tous les deux se noyaient dans le bonheur, quelques soient les hauts et les bas, les disputes, leurs différences, leurs peurs, leurs doutes, le passé qui les hantaient, leurs défauts respectifs… Quand on aime, on ne compte pas, alors Kino avait décidé qu’il ne compterait pas les erreurs de parcours et qu’il continuerait à s’accrocher à Cloud tant qu’il l’aimerait et que le bun l’aimerait aussi.

Tant que leurs sentiments restés les mêmes et aussi forts, rien n’aurait d’importance et il continuerait à être ensemble. Rien ne serait grave s’ils s’aiment toujours de cet amour sans borne. Le jour, où ce sentiment disparaître alors là, ça serait le moment de se quitter, mais il sentait au fond de lui qu’il en faudrait beaucoup avant que cela n’arrive… Tellement qu’il se voyait très bien passer sa vie avec Cloud.

Le violet alla doucement lécher le cou du brun, l'embrassant, et mordillant son lobe d'oreilles. Il fit méticuleusement un énorme suçon pour apposer sa marque, et effacer celle de Shizuo.
Il soupira de plaisir.

-Je suis tout à toi...

En même temps, il aurait voulu lui crier d'y aller plus, vite, de le torturer, ou de le maltraiter comme un dingue.

"Oublions tout ça", Le brun n'attendait que ça : Oublier pour tout recommencer. Il ne repondit pas par des mots, juste par un léger baiser sur la joue légèrement rouge de son Kino. Il sentit le souffle du violet sur sa peau, ses baisers le faisait frémir, son suçon encore plus, ce petit gamin a même réussi a lui arraché un gémissement. Normalement les petites caresses et touches de douceur de ce genre ne lui donnait que des frissons ou des rougissements, mais les gémissements ne venait que lorsqu'il avait un manque. Là, il n'était pas en manque, il voulait juste être a Kino et que Kino sois sien... Oh oui, il veut n'être qu'un avec son amour.

-Je suis tout à toi...

C'est partie ! Il passa sa main sous le T-shirt du violet, caressant doucement son ventre fremissant sous ses doigts fins et délicats. Il monta sa main jusqu'à un téton, le titillant un peu entre ses deux falanges, embrassant le cou de son amant en même temps. Le corps du petit garçon était tout chaud, un brasier, ce qui fit biensur sourir notre beau gosse dragueur qui aime attiré les gens, alors en plus si c'était l'amour de sa vie, c'était encore mieux. Il approcha sa bouche de l'oreille de Kino, soupirant : "Ca t'avais manqué, non ?" Allé allé, avoue mon petit uke !

"Ca t'avais manqué, non ?" Allé allé, avoue mon petit uke !

Quelque chose se produisit alors dans son bas-ventre, il voulait... Il voulait ... Il gémit sous les caresses de Cloud, plus rapidement que d'habitude.

-Mmh... Je ... çà fait tellement longtemps que personne ne m'a touché... Je ...

Le petit lapin ne savait pas ce qui se passait, c'était beaucoup trop vite, son corps était en alerte, comme si Cloud avait déclenché en lui un torrent de sensation que plus rien ne voulait arrêter.
Il laissa échapper des petits soupirs d'excitation, sentant les doigts du brun maltraités ses mamelons.
Il se tortilla, il ne pouvait vraiment pas résister !
Une boule se forma alors dans son estomac, il avait envie d'en pleurer, c'était byzarre, mais il avait tellement attendu ce moment, il savait que Cloud lui avait été volé une fois, et cela lui tordait le coeur.

-Ah .. uh... Cloud !

Ses yeux étaient devenus vagues, et il tremblait de tout son corps. Comment-cela se faisait-il qu'il soit autant sensitif à ces caresses ?

-J'ai... Je...

Il haleta, la bouche entrouverte, s'accrochant légèrement à son amour.

-S'il te plaît, je...

Il voulait lui faire comprendre quelque chose, mais il ne savait pas quoi, il sentit alors monter en lui une infinie tristesse qui lui faisait monter les larmes au yeux.

-Cloud, j'ai envie toi merde... Je ... Je veux que tu sois rien qu'à moi, c'est normal quand même !

Ha, il a craqué ! Le brun se suréleva un peu pour regarder le joli minoi de son amant, les larmes perlant aux coin de ses yeux lui donnait cet air enfantin qu'il aimait tant. Il passa délicatement ses doigts, enlevant avec précotion ces perles humides comme si elles étaient aussi fragile que du verre. Il le regardait droit dans les yeux, son regard remplis de douceur il dit d'une voix douce et mélodieuse.

-Je ne suis rien qu'à toi, tu m'as volé mon coeur et je ne veux pas que tu me le rende.

Il mit sa tête dans le cou de son amant, déboutonnant d'un geste son pantalon et le descendit ainsi que son boxer. Il caressa de ses falanges, un peu froide, la partie sensible de son conjoint. Depuis quand ne l'avait-il pas touché ce petit ange ?!

-Moi aussi j'ai envie de toi !