Réveil pour une aube nouvelle (Kino~Cloud)

Nakamura
J'allais m'y noyer comme dans la mer, battant des bras et des jambes, cherchant à respirer mais n'avalant que des bribes de nuages cristallines.

Cela ne me déplairait pas de tomber dans le ciel ! J'ai tenté de me lacher, de cesser de croire à la lumière... Mais la terre me tenait fermement, comme si elle avait voulu m'attirer en elle.

Je sentais le lien qui me retenait, je le sentais s'étirer, se désintégrait...

Succession aveuglante de souvenirs en montage haché... Une machine qui passe... mon corps perfusé... Suis-je si malade que çà ?
Une piqûre au creux de mon bras... On soulève ma paupière droite.
Je rassemblais mes forces pour reprendre pocession de mon corps...

Mes yeux s'ouvrirent et se fixèrent sur ceux du médecin.
Je crut le voir afficher une mine surprise avant que des cris d'infirmières ne se fassent entendre.

Quand Kino rouvrit les yeux, il se fixa ineluctablement sur le plafond blanc de sa chambre. Ou était-il ?
Il essaya de se tourner, mais un masque lui barrait le chemin. Surpris, il se contempla. Des machines qui font bip bip, et une perfusion était planté dans son bras.
Il se sentait un peu mou mais sinon rien qui ne semblait allé à l'encontre de sa santé.
la porte s'ouvrit, et il vit entrer un jeune homme au visage souriant.

-Bonjour Kino, tu es réveillé ?

Il lui enlevit le masque pour qu'il puisse parlé. Doucement, le jeune lapin déglutit, sa gorge séche lui faisant mal.

-Qu'es-ce ... Qu'es-ce qui c'est passé ?

-Vous vous êtes évanoui il y a quelque jours, pour cause de non nutrition , de mauvais traitements, et faiblesses physique... Peut-être du stress aussi.
Pendant que l'homme lui énumérait la liste, l'esprit embrumé du garçon revint peux à peux.

-J'ai ... Dormi pendant combien de temps ?

Le médecin sourit.

-Pendant très lontemps petit, 6 jours aujourd'hui, et nous avons bien faillit te perdre la nuit dernière.

Le violet tressailli... Il avait donc frolé la mort !

Le médecin lui lança un regard réconfortant.
-Ne t'inquiete pas, tu es hors de danger maintenant, tu vas rester quelque jours ici pour qu'on prenne soin de toi, et puis tu pourras sortir.
D'ailleurs il faut que tu mange maintenant !

Il n'avait pas vraiment le coeur à cela... Il n'avais même pas du tout faim.

Voyant la réticence de l'enfant, le jeune médecin soupira.

-Si tu ne mange pas, tu ne sors pas !

Il fronça les sourcils sévère.

- Fait attention à ta santé mon garçon ! Nous avons retrouvé des traces de cigarettes sur toi ! Et puis...
Il se radoucit, la jeunesse était ce qu'elle était.

-Quelqu'un attends ton réveil depuis longtemps maintenant, il est dans le couloirs... Il vient tout les jours pour te voir, tu veux que je le fasse entrer ?

Tout d'un coup, son coeur ratta un battements... Cloud ?
Il était restait pour lui ? C'était sûrement lui qui l'avais amené d'ailleurs...

Son coeur se gonfla de bonheur... Mais il se serra aussi aux souvenirs de la trahison...

Il avait peur... Mais...

-Oui, j'aimerais le voir s'il vous plaît...

1 semaine bientot... Cloud restait là, assis sur ce banc... C'est vrai, il s'est réveillé ? Le brun n'y croyait plus. Lorsqu'on lui annoncer ce matin qu'il avait faillit y passer, il était près a rentré chez lui et se tirer une balle dans le crâne, histoire de faire exploser son cerveau et sa connerie par la même occasion. Il attendait, dans ce couloir clair, blanc... Trop blanc. Quand il a vut ce blanc il y a 6 jours, quand cet homme en blanc est arrivé dans la chambre et a emporté le violet dans cette camionette... Il frotta ses yeux, combien de temps avait-il dormit depuis ?
Le médecin ouvrit la porte, Cloud se leva d'un coup. Il lui fit signe d'entré. Cloud sourit légèrement, avant que son sourire ne retombe d'un coup. Il avança, le coeur palpitant, il rentrait dans cette chambre et allait voir son amour, dans ce lit blanc, comme depuis 6 jours, mais maintenant réveillé. Il avançait lentement, ses pas raisonnant sur le sol de cet chambre ausi caire que le couloir. Il arriva enfin devant Kino. Il le regarda, les yeux pétillants. "Non, tu ne pleures pas !"... Il s'assit doucement sur le tabouret, sans rien dire, se contentant de le regardé dans les yeux. Il se laissa prendre d'un coup par ses sentiments, attrapant la main si douce et fragile de son amour, la frottant contre sa joue, commençant a pleuré légèrement... "J'ai eu si peur... si peur". Les larmes coulant sur ses cernes puis sur sa joue était glacées, le corps du brun s'était refroidis pendant cette longue semaine d'attente, la peur lui glaçait le sang. Mais maintenant il se sentait apaisé, il était heureux pendant cet instant...

Il le regarda hésitant, le trouvant passablement adorable de pleurer sur sa main. Doucement, il afficha un gentil sourire, lui caressant tendrement ses cheveux, les enroulant autour de son doigt pour calmer ses pleurs...

-Chut... Ne pleure plus, je suis vivant... Là, avec toi !

Il lui caressa la joue, sentant les larmes lui montait au yeux, il le calina amoureusement.

-Je t'aime, je t'aime tellement murmura t-il.

Il s'assit un peu plus confortablement et releva le menton de Cloud pour le regarder dans les yeux.
Il avait des questions à lui poser... Il avait l'impression d'avoir perdu une sorte de combat, il n'avait pas su garder Cloud auprès de lui...
Mais en même temps, on ne pouvait rien faire contre ses pulsions.

Il secoua la tête lentement en déclarant:

-Le médecin à dit que mon état était stable, et que quand j'aurais repris des forces, je pourrais sortir.

Il afficha une mine grave en fixant Son Cloud qui avait l'air bien fatigué.

-Dis moi... Dis moi tout... Tout ce qui c'est passé après que tu sois parti.

Il déglutit difficilement, s'attendant à un récit qui lui serrerais le coeur.

-Chut... Ne pleure plus, je suis vivant... Là, avec toi !

Il avait vraiment l'impression d'être le plus jeune dans l'histoire, un vrai gamin a pleurer autant ! Il essaya peu a peu de calmer ses larmes, reniflant légèrement.

-Je t'aime, je t'aime tellement.

Le coeur de Cloud accéléra ses battements... Il aimait tellement l'entendre de sa bouche, il l'aimait tellement. Il avait faillit perdre l'être le plus cher a ses yeux. Il le regarda, son visage était pâle, un visage de malade... Aller, dans quelques jours, il sortirait ! Le brun, son calme reprit, se reinstalla bien confortablement sur son siège, ayant remarqué l'expression grave sur le visage de son tendre amant.

-Dis moi... Dis moi tout... Tout ce qui c'est passé après que tu sois parti.

Il fallait bien y passé un jour... Il ne devait pas fuir, jamais mentir, ça serait contraire a son amour et ça, il le vivrait trop mal après. Il prit peur, de blesser Kino une fois de plus. Mais quesqu'y le blesserais le plus au fond : Tout savoir ou ne rien savoir ? Cloud prit une énorme respiration, comme si il allait faire un saut dans le vide.

-Après être parti je me suis endormit dans le couloir... Enfin je passe ces détails. J'ai sécher tout mes cours pendant 1 semaine, me promenant dans la ville. C'est la que j'ai fait ma couleure etc... J'ai put discuter avec certaines personnes pour me remonter un peu le moral, histoire que je souris un peu plus, je suis un professeur quoi je dois pas faire déprimer mes élèves. (Il déglutit avant de continuer, laissant un léger silence). Là, un nouveau professeur est arrivé, un prof' de sport. En fait, je lui ai fait visiter un peu le lycée, enfin on est allé manger a la cafétéria. Son comportement m'a énerver et je lui est gueulé dessus en lui disant que ma meilleure amie etait une élève et que j'étais gay. Bon après il m'a poursuivit... Et là... Je, enfin, C'est partit quoi... Mais je ne pouvais pas me controlé c'était juste... horrible... Je me sentais seul, vide pendant 1 semaine et mes pulsions sont reparties, alors que je pensais qu'elles étaient terminées... La dernière fois, il y a peu avant que je te revois, j'étais dans la salle des profs, en fait avec Shizuo, le prof en question, on s'était engueuler justement parce que je lui avait dit que je t'aimais toi, et que je m'en voulais. Le problème c'est que ma personnalité taquine et dragueuse l'a encore allumé. Cette fois ci, je voulait m'enfuir de la salle mais... Il m'a... Enfin... attaché et...

Cloud ne pouvait plus continuer, déjà d'annoncer qu'il s'est fait "violer" dans la salle des profs' c'était pas terrible alors continué dans les details non.... Tout le long de son récit Kino n'avait rien dit, maintenant c'était a lui de parler... Un long silence tomba, le brun regardait fixement le violet. Il ne voulait pas fuir, meme du regard, il acceptait ses fautes et la punition que lui donnerait son bien aimé pour avoir commit cet affreux pêcher.

Une petite larme coula sur la joue de Kino... Il n'arrivait pas, non, il n'arrivait pas à imaginer quelqu'un à l'intérieur de Cloud ! Cet personne avait eu la chance de s'approprier le corps de celui qu'il aimait tellement !
Il tremblota, son coeur se serrant lourdement... Pourquoi ? Il ne ressentait aucune haine, mais une infinie tristesse.
Il continua à caresser rageusement les cheveux de Cloud.

-Tu étais à moi ! Rien qu'à moi ! Mais... Non, tu ES à moi !
Il l'enlaça possesivement. C'est moi que tu aime Hein ? Alors ne regarde plus personne que moi !

Il le regarda dans les yeux en l'embrassant passionèment. Il voulait reprendre ses lèvres que quelqu'un d'autres que lui avait embrasser. Oh non... Jamais il ne laisserait Cloud à quelqu'un d'autres !

Il porta la main de Cloud à ses lèvres, les caressant doucement et en sanglota dessus.

-Jamais... Non plus jamais je ne te laisserais partir tu m'entends ?

Il savait que c’était « vraiment trop bête », qu’ils avaient plus que ce qu’il leur fallait et qu’au fond, bien dans le fond, la réponse était là et le regardait de ses yeux réconfortés, un peu fatigués et usés par l’émotion. Ses lèvres étaient chaudes contre des doigts, et ses yeux obscurcis de fatigue se baignaient dans l’océan tiède de son regard ambré.


Ils se fixaient, comme s’ils essayaient de se parler, se communiquer des mots encore inexistants dans leur langage, des mots qui ne sauraient franchir leurs lèvres.
Ses mains glissèrent alors vers sa joue où il décrivit des cercles doux,Il ne saurait comment leur tristesse se partageait à chaque fois que l’un en ressentait. L’air s’adoucissait, comme attentif à leur regard, leurs paroles ; et il sentait sa peau et la sienne échanger leur baisers froids et torrides.

Le pire dans l’histoire c’est bel et bien qu’ils le savaient l’un comme l’autre. Kino, comme Cloud, savait qu’ils voulaient être les seuls à avoir le droit de se toucher, de s’amuser, de se parler, voire même de se regarder. La passion entrainait une jalousie maladive. Ils se doutaient tous les deux que l’autre serait instantanément jaloux quelle que soit la personne qui s’approcherait.

Personne n’avait le droit de bénéficier de la chaleur de Cloud à part Kino et personne ne bénéficierait de la fraîcheur mystérieuse et obsédante de Kino, sauf Cloud.

Alors le fait que ce prof de sport ait pu avoir eu droit, c’était insupportable. Néanmoins, Kino devait bien vivre avec, même s’il pensait qu’il passait en premier. Il se disait que tant que lui aussi avait le droit à cette dose de Cloud, il surmonterait ça et il serait heureux.

C’était totalement fou d’aimer au point d’en souffrir, d’aimer au point de tout croire, d’aimer au point de tout accepter, d’aimer au point de tout vouloir et d’aimer tout simplement quelqu’un comme on n’a jamais aimé personne d’autre par la simple puissance d’un regard et d’un coup de foudre.

L’amour est une drogue, mais ce qu’il y a de plus ravageur c’est qu’elle nous rend sans qu’on s’en rende compte, sans que nous fassions quelque chose de particulier et surtout nous tombe dessus sans prévenir, prenant un plaisir inhumain à nous voir nous débattre pour tenter désespérément de garder les pieds sur terre et de nous en sortir, alors que dès le départ nous sommes perdus. Perdus dans le regard de l’autre.

Ensuite, l’amour prend le contrôle de notre être et l’on devient entêté, illogique et parfois fou. Fou de douleur, fou de désir et surtout fou d’amour.

Il regarda longuement Cloud puis il déposa sa main sur la sienne qu’il continuait d’embrasser avec délicatesse. Elle était si froide. Il fallait la réchauffer d’urgence pour qu’il y ait encore cette explosion de sensations et surtout pour que le lien ne se rompe jamais. Il fallait combler le fossé entre la glace et le feu. Comme toujours, il était prêt à outre passer les limites.

-Ta main est froide

Kino contempla sa main et serra un peu plus la sienne autour d’elle en multipliant le nombre de baisers passionnés. Il était bien décidé à le réchauffer et à ne pas le lâcher. Il lui donnerait plus de chaleur que Shizuo n’avait pu en donner à Cloud. Il y mettait un point d’honneur.

Et voilà que sa jalousie revenait. Une maudite maladie incurable, qui appuyait là où ça faisait mal, créant sans vergogne le doute dans son esprit et parasitant ses pensées ainsi que sa logique à toute épreuve. Il n’était qu’un gamin, incapable de faire la part des choses, il s’énervait lui-même, une fois de plus.

-Tu es à moi ! à moi est rien qu'à moi !... Mon pauvre, tu es tombé amoureux d'un idiot...

Voyant la larme coulé sur la joue de Kino, il eu un pincement au coeur... Il lui avait fait si mal, une fois encore...

-Tu étais à moi ! Rien qu'à moi ! Mais... Non, tu ES à moi !

Lorsqu'il le pris dans ses bras, Cloud soupira, un bien être épouvantable le prenait d'un coup, comme si un insomniac arrivait d'un coup a s'endormir. Les baisers passionnés, les baisers mignons, les regards qui voulait tout dire... C'était magiquement rempli de sentiment inexplicable. L'un ne pouvait survivre sans l'autre, comme deux inséparable. Lorsqu'un se brise, l'autre tombe avec. Le brun avait tellement été jaloux de Naoki, il s'était retenus interieurement tant de fois... Maintenant Kino ressentait la même chose, ils étaient pareil. Deux idiots posséssif et les pire jaloux de la planète. Mais c'était bien comme ça, rien ne pouvait les séparé si ce n'est la mort. L'amour les a enchainée, privé de tout autre véritable sentiment amoureux a l'égart de quelqu'un d'autre, les tuant de l'interieur lorsqu'ils osent s'égaré vers quelque folies étrangères... Kino... Ce petit ange au cheveux violet... Quand aurait-il imaginé tombé follement amoureux de lui ? Quand pouvait-il se douté de toute cette histoire ? Son élève, son petit frère, son amant... Maintenant, élève ou pas, il s'en fichait. Son amour avec Kino, rien ne le briserait, il ne laissera personne le touché.

-Tu es à moi ! à moi est rien qu'à moi !... Mon pauvre, tu es tombé amoureux d'un idiot...

Cette phrase le fit sourire, un sourire des plus doux qu'il n'a jamais fait. Il mit sa main légèrement réchauffé sur la joue de Kino, le regardant dans les yeux.

-Je suis fier d'être amoureux de cet idiot. Après tout, j'en suis un aussi.

Il l'embrassa sur la joue, puis sur son nez, sur ses paupières, couvrant son visage de baisers pour finir sur ses lèvres. Les lèvres de Kino, il les voulait pour lui et lui seul... Limite il serait jaloux d'une canette de coca ou il les aurait délicatement posées. Non, lui aussi il était possessif, et ce petit ange, c'était le sien.

- Je pourrais… tout aussi bien te faire la tête. Je ne sais pas combien de personnes a touché cette main, ni combien de fois tu,… Tu le sais.

Kino était donc jaloux, mais pas que de Shizuo... De toute les personnes que Cloud avait touché, embrassé etc... C'était trop mignon, mais en même temps, le brun se disait qu'il était légèrement nymphoman sur les bords, donc les relations qu'il avait eu apar peut-être la première, n'était que des phases de passions et de désir... De sex quoi ! Bon, il mit quand même un peu de temps a la comprendre, la petite mine boudeuse de Kino. Il le serra un peu plus fort, lui caressant le dos.

-Cloud, cet personne, es-ce que tu compte la revoir ? Es-ce que tu as des sentiments pour elle ?

Sentiments...? En fait, il ne s'était jamais posé la question... Il réfléchit un instant. Apar du désir sexuel rien ne pourrait apparaitre. Et le désir, c'était sa deuxième personnalité qui le controlait... Donc.

-La revoir, biensur, je le vois tout les jours en salle des professeurs Kino, c'est logique. Et niveau sentiments, non. Personne ne te battra jamais dans mon coeur... Rentre toi bien ça dans le crâne.

Il tapota le bout de son doigt sur le front du violet en disant la fin de sa phrase, puis il passa sa main dans ses cheveux colorés, le regardant droit dans les yeux, essayant de reconforté son esprit du mieux qu'il pouvait. Il était sincère, son amour était a Kino, Cloud était a Kino ! et a personne d'autre.

-La revoir, biensur, je le vois tout les jours en salle des professeurs Kino, c'est logique. Et niveau sentiments, non. Personne ne te battra jamais dans mon coeur... Rentre toi bien ça dans le crâne.

Il se sentait à nouveau un peu stupide, alors il referma les yeux. Il fallait qu’il arrête de fuir .
Laissant un temps passer, il tourna soudain le visage vers le plateau qu'avait déposé le docteur. De la nourriture était en vue, mais il n'avait vraiment pas l'estomac pour...
Il afficha une grimace révélant le fond de sa pensé... Il aurait voulu, des bonbons le petit idiot.

-Ah... Oui je vois... Je ... Je vais te faire confiance alors...

il reposa lentement son regard sur son visage. Doucement, presque avec vigilance, mais un léger sourire apaisé sur les lèvres, et il respira un peu de l’odeur de Cloud sur son cou, sa peau saine et dorée, reposant ses esprits un moment, faisant une courte pause dans le parfum et la chaleur de Cloud.

Certes… Il avait raison mais cela ne rassurait pas tout à fait le lapin. Il se sentait encore envahi, perturbé et influencé par la jalousie. Il savait en contemplant Lawrence que celui-ci ne mentait pas, pourtant, il n’arrivait pas à calmer sa colère et sa haine envers ce prof. Un sentiment qui le dépassait... Quelque chose que la vérité ne calmait pas… C’était une grande première.

Son regard croisa brièvement celui de Cloud, il qui baissa immédiatement la tête. Le violet regarda fixement les draps, comme s’ils étaient particulièrement captivants et source d’une réflexion intense, et leur adressa un sourire timide -probablement destiné au brun en réalité.




Parce qu’il s’accordait parfaitement avec Cloud. Parce qu’ils respiraient souvent au même rythme. Parce que le cœur battait régulièrement à la même vitesse. Parce qu’ils échangeaient des regards qui voulaient tout dire. Parce qu’ils s’aimaient autant l’un que l’autre. Parce qu’ils se comprenaient malgré tout. Parce qu’ils ne se sentaient parfaitement bien que peau contre peau. Parce qu’il n’y aurait personne d’autre après Cloud et que le petit usagi se pensait assez intelligent pour se concentrer sur l’avenir et laisser le passé…

Parce que j’ai confiance en toi, Cloud

Kino porta les mains du brun une nouvelle fois à ses lèvres et les embrassa tendrement. Il prenait son temps et déposait des baisers sur chaque petite paume fraîche, l’une après l’autre avec calme et douceur, faisant durer le plus longtemps possible le contact avant de passer à la seconde. Sa bouche descendit ensuite sur les poignets en une suite de petits baisers brefs et sonores, puis il figea une fois de plus ses lèvres sur sa peau et l’embrassa longuement.

Il leva les yeux vers Cloud, avec une lueur éclatante de sensualité en gardant toujours les lèvres au même endroit et les laissant caresser ses poignets.

Il donna un coup de langue râpeux, chaud, humide et furtif à son poignet avant de détacher délicatement ses lèvres de la peau de porcelaine. Il regarda longuement l’air innocent et décontenancé de Cloud. Sa décision était prise.

Il pressa avec passion et envie ses lèvres sur celles du blond qui se laissa faire d’abord pris de surprise, au vue de ses grands yeux écarquillés puis, ses paupières à demi closes, Kino le vit les fermer progressivement. Le jeune homme en fit de même pour décupler la sensation de bien-être, provoquée par cet échange impulsif et un peu violent, mais terriblement jouissif. Il sentit les mains caressant délicatement son torse et s’agripper à sa chemise quand leurs langues se rencontrèrent pour un long et intense chassé-croisé.

Elles se séparèrent finalement avec une douleur certes mais Kino n’eut néanmoins pas le temps de décoller ses lèvres des siennes, Cloud tel qu'il était, répondait déjà au baiser. Elles se joignirent donc une seconde fois avec toujours plus d’envie, de désir et avide de contact puissant. Les langues brûlaient de passion. Le baiser respirait un amour réciproque. La bouche du brun contre les lèvres du jeune lapin exerçait une pression toujours plus fort, dévoilant une excitation dévorante. Les mains de Kino tenant ferment mais non moins délicatement ses poignets suggérer qu’il ne laisserait partir son brun sous aucun prétexte. Celles de Cloud criaient qu’il ne lâcherait rien et qu’il s’accrocherait comme au tissu de la chemise blanche d'hopital de son amant, même pas pour le manque d’air si gênant qui venait de murmurer à Kino de rompre le baiser ardent.

C’était extrêmement frustrant…Oui, il était vraiment pénible de manqué d’air, surtout quand on est sur le point de franchir une limite, de ne faire qu’un… Pourtant, Kino le savait aussi bien que devait s’en douter Cloud, il n’y avait qu’une seule façon d’être le même être, qu’une seule chose permettant de leur donner la satisfaction suprême, qu’une seule et unique action qui les ferait s’exprimer parfaitement.

La chaleur répandait peu à peu dans tous le corps du violet, qui commença à se détacher du brun. Il entendit Cloud haleter doucement contre ses lèvres et sentit un soupire léger et brûlant caresser celles-ci.

Le brun lui sourit avec son assurance habituelle ainsi qu’une satisfaction à peine dissimulée, puis il posa une main sur la joue de Kino, qui n’était désormais plus qu’un brasier, avant d’aller l’embrasser sur le front

L'amour... L'amour...

Tout d'un coup, un coup fut porté à la porte.

Cloud sentait une énorme sensation de désirs monté en lui... Aucun changement de personnalité, il voulait réellement que Kino soit a lui et celler ce lien. Non... Pas ici ! Pourtant chaque baiser était une monté d'envie, une passion partagé des deux amants qui n'avait envie que d'une chose, ne faire qu'un a jamais. Le brun laissait ses envies guidés tout ses gestes, ne voulant même plus réfléchir, oubliant même d'en respirer. Il commençait serieusement a avoir chaud... Idiot. Il détacha ses lèvres du violet, le contemplant avec un magnifique sourire, embrassant ensuite son front. Qui oserait gacher un moment pareil ? Rien que ce regard était un tableau, une oeuvre d'art parfaite ! Leur visage se contemplant, se parlant sans dire un seul mot... Leur esprit n'était qu'un esprit... Ils auraient voulut que leur corps aussi, là maintenant.
Un coup a la porte. Le brun eut un léger sursaut, comme si on venait de le réveiller d'un magnifique songe. Sa main sur la joue de Kino retomba, mais il rattrapa celle de Kino, ne voulant le lacher. Il tourna la tête vers la porte et pria l'inconnu d'entré... Celui qui venait de les dérangé dans un des plus beaux moments... Sa rappelle quelques souvenirs.

La porte s'ouvrit, et une infirmière passa le bout de son nez par la porte.

-Bonjour, je suis là pour voir si le jeune patient avait pris son repas !

Elle s'arrêta devant le plateau qui n'avait pas bougé. Elle fronça alors els sourcils.

-Jeune homme, ce n'est pas séroeux tout çà ! N'avez vous pas compris que vous ne sortiriez qu'après avoir repris des forces ?

Le jeune lapin fit la grimace comme un petit enfant. Il était frustré, cela se voyait sur son visage. Il aurait voulu répondre que cette nourriture ne lui inspirait pas confiance, mais bon... Il n'allait quand même pas crier sur les toits que la bouffe de l'hôtpital était dégueulasse !
Il aurait voulu quelque chose de meilleur... Des bonbons par exemple !

-Bon... Je dois aller voir d'autres personnes ! Tachez de le faire manger avant que je ne revienne monsieur !
Elle s'était adressé à Cloud. Un idée vint germer dans l'esprit pervers de notre petit ange.
Quand la femme fut parti, il approcha la table coulissante où se trouvait le plateau. Doucement il tendit une fourchette vers Cloud.

-Hum, je ne me sens vraiment pas de manger tu sais...
Il le regarda en lui faisant des yeux qui aurait fait craquer n'importe qui.
-Mais... Si c'est toi qui me donne le repas, pourquoi pas...

Il lui fit un petit sourire complice, par la suite, le violet ferma les yeux, et ouvrit légèrement la bouche en faisant AHHH ! Un vrai bébé.

Le jeune homme sourit... Il attrappa la fourchette entre ses doigts et la planta dans la première chose du plateau qu'il apperçut, ne sachant trop ce que cela pouvait être. Il la posa délicatement sur ses lèvres... Sa va c'était pas trop froid... Mais sa avait pas l'air appétissant. Il plaça la nourriture dans le bouche de Kino qui se referma sur la fourchette. Il la retira, attendant le verdict de Kino sur cette nourriture... Mais vu sa grimace, ça n'avait pas l'air de lui plaire ! Cloud sourit, c'était tellement mignon comme tableau : Lui, donnant a manger a son bien - aimé, se souriant l'un a l'autre, se lançant de doux regard... Un beau couple.

C'était mauvais, très mauvais même...

Mais le fait que cloud lui donne à manger le faisait supporter cette torture... ~
Avalant doucement, il regarda vaguement par la fenêtre le paysage qui s'offrait à lui... Il allait vivre, et il regarda timidement Cloud s'affairait à lui donner à manger.


Il le contempla, qu'es-ce qu'il l'aimait ... Doucement, et au fils des jours, un lien puissant c'étais tissé entre eux...
Le même manège se répétait chaque jours, Cloud venait, et Kino mangeait.
Les infirmières jasaient sur leurs comptes, et le médecin fut bientôt apte à signer la décharge pour libérer le petit oiseau de sa cage.

Une épreuve était passé... Après de dur combats et des cicatrices qui ne partiraient sûrement qu'avec le temps, ils allaient pouvoir tourner la page, et tout recommencer depuis le début.
Cela serait sûrement difficile, mais... Ils y arriveraient, ensemble... Toujours ensemble !

Les premiers pas de Kino furent difficiles, mais accompagné par son adorable professeur de maths, il put enfin sortir voler de ses propres ailes à l'air libre. Il respira doucement l'air frais, avant d'orienter son visage pour absorber les rayons du soleil.
Il en pleura presque...

Tout irais pour le mieux maintenant, il en était sur ! Même avec leurs faiblesses, l'un sera toujours là pour l'autre...
Il lança un regard plein d'amour à Cloud...

-Tu sais quoi ? Je t'aime à en crever mon amour.

Dans un ciel bleu et vide de nuages, un jolie couple s'échangèrent un baiser qui scellait leur amour à jamais. (comme dans les feuilletons à l'eau de rose, mais en mieux.)

Je t'aime tant tu sais ....