>. Kill your Love <. (Train & Aiko)

Le neko se laissa faire, sans opposer aucune résistance. Bah oui, pour lui, elle ne faisait que son boulot et, n'étant pas assez intelectuel dans les relations sociales, il ne remarquera surement jamais qu'elle lui fait du charme.
La "bombasse" s'accrocha à son bras, prétextant qu'il était encore malade et qu'il avait besoin de ses soins réguliers. Et donc, que les visites étaient terminés pour aujourd'hui...

Le neko regarda sa petite amie partir sans trop comprendre la réaction de l'infirmière mais bon... C'était son métier, elle s'y connaissait mieux que lui, il n'avait rien à dire. Bien que cette séparation brutale lui pinça légèrement le coeur. Il se laissa reconduire dans sa chambre, la tête ailleurs, sans même prendre attention au corps bien fournie de son infirmière.

-Ha et bien c'est normal, c'est ma petite amie. Je préfère ça plutot qu'elle sois distante.

Un petit sourire s'afficha sur son visage, penser à Aiko lui faisait du bien, ça lui rappelait le réconsiliation d'il y a quelques minutes. A croire qu'il ne pouvait plus ce passer d'elle.

Une personne plus normale..? Train la regardait d'un air complètement indifférent. En fait, il ne se rendait même pas compte qu'elle lui faisait des avances, pourtant assez explicites je dirais. Il regardait par la fenêtre, se demandant ce qu'Aiko pouvait bien faire en ce moment même. "Pff, elle doit surement penser à moi, comme toujours" se dit-il dans son esprit en souriant bêtement. Sans même faire attention à ce que faisait l'infirmière à côté de lui. De toute façon, pour lui, les piqures, ce n'était pas grand chose.

Il sentit déjà la seringue rentrer dans sa peau, pourtant, ensuite, il n'avait pas l'impression que ce qu'elle avait mis dedans sois son médicament. Non, il sentait plus ses muscles lourd, son corps ne voulant plus lui répondre. Le neko ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait. Ce soir ? Non mais Non mais qu'est ce qu'elle faisait celle là ?! Train commençait à s'énerver et son ton montrait bien toute sa colère.

-Qu'est ce que vous m'avez injecté ?! Je vous interdit de me toucher !

Il essaya de bouger son bras pour la dégager mais rien à faire, il ne pouvait pas bouger d'un pouce.

Elle était vraiment trop folle celle là ! Lorsqu'elle approcha son visage de celui de Train, le neko ne s'empécha pas et réussi a bouger un peu sa tête et à lui mordre fortement le nez. Il ne pouvait faire que ça donc il fallait qu'il le face.

-Aiko me convient très bien, elle est parfaite ! Je l'aime c'est tout ce qui compte éspèce de vieille perverse violeuse dégénérée !

Sur le coup, notre petit chaton pourtant si calme, ressemblait à un chat enragé.

Le neko écarquilla les yeux... C'est qu'elle était complètement barrée ! Il la regarda l'air blasé et détourna le regard en pouffant légèrement.

-Vous n'arriverez jamais à me faire bander une seule seconde, Aiko est 100 fois plus sexy qu'une vieille peau comme vous. Je suis pas gigolo, les filles plus vieille que moi ne m'interesse pas. Donc la sorcière, remballez vos nichons, je vous aime pas !!

Il lui tira la langue et la elle lui tira les cheveux, le faisant froncer les sourcils et fermer les yeux. Tssh. Et sans rien pouvoir faire, le petit chaton se retrouva à poil.

-RENDEZ MOI MES FRINGUES ESPECE D'HYSTERIQUE ! NE ME TOUCHEZ PAS SINON JE PORTE PLAINTE !

Train essayait tant bien que mal de bouger ne serais-ce qu'un tout petit peu son bras mais le produit paralysant faisait toujours effet sur lui, elle avait du en mettre la dose pour tenir si longtemps ! Le neko frémit lorsqu'elle lui toucha le torse, comme si tout ces sens étaient d'un coup en éveil et que n'importe quoi pourrait l'exciter.

-Vous... Vous n'êtes qu'une grosse trainée qui est obligé de paralyser les gens et de leur donné des trucs pour qu'il bande pour les sauter... Faites-vous une raison, vous n'excitez personne et donc vous violez le premier mec que vous trouvez mignon. Vous n'êtes qu'une pauvre conne, vous êtes répugnante.

Train lui cracha un gros molard dans la figure en souriant, assez satisfait de lui.

Le neko continuait de se plaindre même avec la taie d'oreiller dans sa bouche, secouant la tête le plus possible avec la force qui lui restait. Il essayait de gueuler, de dre n'importe quoi, d'essayer de pousser le tissu avec sa langue, mais rien à faire. Train frémit de plus belle lorsqu'elle passa sa main sur son membre, non il devait résister même si son physique ne pouvait pas. Jamais il ne se ferait violer c'était hors de question ! Il fronçait les sourcils et lorsqu'il vit l'infirmière s'énerver, il eut légèrement peur pour lui. Qui sait, cette folle dégénérée pourrait très bien lui planter on ne sait quoi dans le bide et lui ouvrir sans faire attention. Faut avouer qu'avoir une infirmière comme ça, ça dégoute très vite des hopitaux. L'élève tourna la tête vers la fenêtre, pensant à son amour qui devait essayer de dormir à cette heure (et bah non petit idiot hahaha, moi je sais qu'elle est pas loin nyéhéhéhéh)

Train croyait presque que c'était foutut. Il allait se faire violer comme une merde, sans pouvoir rien dire. C'est sa fierté qui allait en prendre un coup. ll tourna la tête sur le côté, fronçant les sourcils en fermant les yeux. Il ne maitrisait même plus son corps et cette boule dans sa bouche ne voulait pas partir. D'un coup, la porte s'ouvrit et il ouvrit les yeux. Il n'y croyait même pas.

-Hiaho ? (Aiko)

Sur le coup il réussit à afficher un sourire malgré le truc dans sa bouche. Maintenant, il était spectateur de la scène etre Aiko folle de rage et une vieille folle qu'il faudrait mieux interner.

Train n'en revenait pas. Sa petite Aiko si douce et gentille normalement, venait de coller l'infirmière à terre. Sur le coup, le neko ouvrit tellement la bouche, choqué, que la taie d'oreiller tomba. Il respira un grand coup, enfin il pouvait parler. Le paralysant faisait de moins en moins effet alors il réussit à bouger légèrement un bras pour se relever. Il se sentait tout flasque et incompétent. Surtout que là, il ne pouvait rien faire. Deux filles allaient se battre pour lui, mais il avait quand même peur pour sa chérie, parce que avec l'autre grosse vache, on peut s'attendre à tout.

-Aiko... Fait attention...

Alors là, ça devenait incompréhensible. Train se demandait même si l'autre folle n'avait pas rajouter des trucs hallucinogène dans la seringue parce que là ce qu'il se passait était vachement étrange. Ok d'accord, le neko lui avait cacher un truc sur son job, mais elle lui avait carrément caché un truc de malade la ! Il regardait le spectacle, les yeux écarquillés, ne sachant pas trop où se mettre

Pauvre petit Train mise à l'écart, et dire que c'est sa meuf qui le protège... Tu parle d'un tueur en série...

Rien à dire, il était quasiment impossible de comprendre ce qu'il se passait. Surtout quand on assistait à la scène, et le seul spectateur était complètement largué. Il restait dans son lit, les yeux rivé sur la scène. "Mais qu'est ce qu'il se passe bordel, pensait-il, je... Je ne comprend plus rien. Reisen ? Mais qui est-elle ? Aiko et Reisen son la même personne..?" Pauvre petit chéri, il est paumé, mais à mort. Lorsqu'il vit la balle transpercer la tête de la pauvre infirmière folle à liée, il sursauta légèrement, réaction assez bizarre pour un tueur en série mais en même temps, la situation était un peu différente de d'habitude.

Silence.

Le neko arrivait de nouveau à bouger, il se leva difficilement (je rappelle juste qu'il est toujours blessé hein.) et regarda en direction de sa petite amie, ou plutot, ici, la démone de sa petite amie.

-Hu...

Que dire ? Et oui. Certe, il y avait beaucoup de choses à dire, beaucoup de mystère à éclaircir mais... Il hésitait, ce petit chat solitaire arrogant hésitait pour la première fois à ouvrir sa grande gueule.