>. Kill your Love <. (Train & Aiko)

Aiko ne se rendit pas compte des petites larmes qui commençaient à se former dans les yeux de Train. Elle enlaçait doucement sa main dans la sienne, prolongeant toujours d'un geste tendre et délicat le baiser qu'elle avait tant attendue. Pourtant, celui-ci du prendre tôt ou tard fin, à ce moment là, juste à quelques millimètres encore du visage de son amant, la lapine r'ouvrit ses grands yeux et découvrit ceux du neko, humides et perlés de petites goutelettes d'eau.

-T.. Train tu.. Tu pleures ...?

Petite Starlette Messages : 352 Date d'inscription : 18/12/2010

A cette remarque, le garçon porta ses deux mains à ses yeux trempés, ça le choquait lui même. Il rit légèrement, gêné, les larmes dégoulinant encore le long de ses joues.

-C'est... rien, haha...

Non non, il n'allait pas non plus être assez ouvert pour lui dire carrément, sans problème ce qu'il ressentait. C'était Train quand même, n'éxagérons rien !

C'est... rien, haha...

Malgré le rire de Train, la lapine prit une mine assez inquiétée. Elle le regarda, restant silencieuse tout en gardant pourtant cette mine si soucieuse. D'un geste simplement habituel, Aiko remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille, elle avait complètement oubliée la marque que lui avait fait Ichigo à la nuque, ce qui devait se savoir arriverait peut être à sortir, enfin. Pourtant, la lycéenne n'en prit pas attention, tellement elle était omnibulée par son petit ami, c'était touchant quand on y pensait mais, la jeune fille ne savait pas vraiment quel était la cause de ses larmes.

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Le neko renifla un peu, un petit sourire doux sur les lèvres. Il ressemblait vraiment à un chat, mais plus solitaire, non, un chat énergique et amoureux ~
Ses larmes se stopèrent d'un coup lorsqu'il apperçut la marque dans le cou d'Aiko... C'était quoi ça ? Elle se foutait de sa gueule ? Elle l'engueulait pour ses secrets mais elle, elle lui cachait aussi des choses.
Et bien maintenant qu'on y est... Autant mettre les choses au claire.

-C'est quoi ça, cette marque ?

C'est quoi ça, cette marque ?

La lapine se stoppa net, elle regarda le neko d'un air un peu mal à l'aise vu qu'elle comprit tout de suite de quoi il parlait. Elle mit sa main sur sa nuque, là ou était sa marque. Une peur l'envahis, un stresse également.. Et si Train le prenait mal après tout ...? Aiko eut un petit geste de recule, baissant la tête, avec un air si coupable qu'on aurait pu croire que c'était en faite une culpabilité causé juste par une tromperie mais, en faite non.

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Cet air...? Quoi ? Elle l'avait... Non, Aiko n'aurait pas fait ça, elle qui répétait qu'elle l'aimait tellement de fois...
Train ne mordit la lèvre, détournant le regard en grognant légèrement, il commençait à être en colère. Alors qu'ils venaient à peine de se réconsilier ils allaient de nouveau s'engueuler...

Les yeux d'Aiko se mirent à pétiller, bordés par des larmes. Elle releva son regard vers son neko, mordant à son tour sa lèvre, prise de remords alors que bien entendu se n'était pas vraiment de sa faute.. Si ?

- T..Train j'ai.. J'ai j'ai.. C'est pas moi .. C'est... - sa voix prit une intonation un peu aigu, la lapine prenait un peu panique suite à cette situation qui lui échappait totalement- C'est... C'est Ichigo qui...

Elle n'arriva pas à finir sa phrase, elle tomba à genoux par terre, éclatant en sanglots.

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C'est quoi ça ? Si c'était pas elle pourquoi tombait-elle dans cette état ?! Train n'avait jamais fait confiance à qui que ce soit, encore moins des femmes. Et maintenant qu'il avait essayer de faire confiance à quelqu'un il recolte ça, c'est inacceptable !
Il regarda Aiko avec mépris, s'en voulant quand même à lui même de lui lancer se regard accusateur, mais il était blesser.

-C'est qui ce Ichigo ?

C'est qui ce Ichigo ?

-C'était.. C'était quelqu'un que je considérais comme un ami.. Et ... Et ..

Aiko garda la tête baisser, continuant de pleurnicher. Les images de la scène avec Ichigo lui revenait brusquement en tête, elle se prit alors la tête entre ses deux mains, crispant ses yeux comme si elle ne voulait pas voir tout ce qu'elle voyait mais, c'était tout simplement impossible.. Elle n'osait pas regarder Train dans les yeux, c'était.. C'était si honteux à vrai dire.. Oui voilà ce que ressentait la petite lapine, de la honte, du dégoût de sois même.

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Le garçon soupira et se leva, attrapant sa perfusion et avançant lentement, oui, il n'avait pas beaucoup de force. Il laissa le silence s'installer jusqu'a ce qu'il arrive au pas de la porte.

-Je vais au toilette.

Mensonge, évidemment. Mais bon, apparement, pour la première fois, Train avait décider de fuir la vérité

Aiko renifla doucement, entendant le garçon se relever, elle leva aussitôt la tête. Il, il partait alors..? Elle le regarda faire sans un mot, les larmes dégoulinant toujours le long de son visage.

Je vais au toilette.

La lapine le vit alors franchir la porte, elle resta donc là, fixant la porte avec l'envie de fuir elle aussi. Mais, ceci était impossible malheureusement. La lycéenne rebaissa alors sa tête et la mise sur le bord du lit, éclatant de plus belle en sanglot. Pourquoi l'avait-t-il laisser ? Pourquoi?? Alors qu'elle avait besoin de lui.

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Il n'était pas parti... Il était dérrière le mur et il l'entendait sanglotter, sans dire un seul mot. Il s'assit par terre et plongea sa tête dans ses bras, fermant les yeux, essayant de calmer tout ces sentiments. Il respirait lentement, sentant son rythme cardiaque redevenir à peu près stable... Mais il avait peur, peur de re-rentrer dans la chambre... Qu'est ce qu'il allait lui dire hein ? C'était à elle de venir lui parler, pas à lui.

La petite lapine n'arrivait décidément pas à se calmer, elle restait toujours avachis sur le sol, la tête dans les draps du lit d'hôpital en larmes. Elle se sentait vraiment nulle sur le cou, ce secret n'aurait jamais du être su, voilà tout ! On entendit quelques petits couinement s'échapper du draps blanc, incompréhensibles ? Non, c'était Train que la petite lycéenne appelait, en vain.

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On aurait dit des cris de cochon d'inde hurlant à la mort... Stupide lapin... Le chat solitaire replia ses genoux vers lui, regardant le sol devant lui, enfin, il regardait plus dans le vide à vrai dire... Il essayait de penser à autre chose mais à chaque fois les couinements incessant d'Aiko le ramennait à la réalité.
Il ferma les yeux et supplia dans son esprit... "Viens Aiko... Dit moi juste deux mots... Et je te pardonnerai tout... N'importe quoi..."

Soufflant un bon coup, respirant profondément, Aiko commença petit à petit à se calmer.. Enfin.. Elle releva sa tête, frottant alors ses yeux tous rouges ainsi que ses joues. Elle regarda en direction de la porte, exprimant de nouveau une mine triste et honteuse. La lapine frotta ensuite ses genoux, comme si elle voulait se donner un peu de courage. Après tout, si, je dis bien SI Train était parti, elle aussi devrait partir non ? Sur cette pensée, la lapine se releva, l'air un peu déboussolé et s'avança vers la porte. Pourtant, arrivée à celle-ci, quelle fut sa surprise d'y trouver, assis sur le sol en étant adossé au mur : Train. La lycéenne aux oreilles de lapin le regarda alors, ses yeux pétillant de nouveau, elle sentit ses larmes revenir mais elle les retint un peu, il fallait qu'elle arrête de pleurer tout le temps quand même, même si c'est vrai qu'il y avait une véritable raison cette fois-ci.

-Train e.. Excuse moi.... je t'aime et je veux pas que tu me laisse comme ça...!!

Elle renifla, le regardant, ses larmes dégoulinant vraiment maintenant.

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Train ne l'avait pas vue arrivée, et il s'était rendue compte qu'elle était là seulement lorsqu'elle parla. Il n'écouta qu'un partit de la phrase, c'est 7 lettres qu'il attendait, qu'il pensait ne pas réentendre de si tot... "Je t'aime"... Il se releva, attrapant le poignet d'Aiko pour la tirer vers lui et l'enlacer. Il ne disait rien, il n'allait pas parler, parce qu'il ne savait pas quoi dire de toute façon, et il ne voulait pas qu'elle parle, le silence leur suffisait.

Soudainement tirée par le poignet vers le bras de Train, la petite lapine se laissa faire, se blottissant contre le torse réconfortant de son beau petit ami, elle encercla ses bras autours de lui, doucement cette fois. Les pleurs d'Aiko s'atténuaient petit à petit : elle était de nouveau en sécurité maintenant, dans les bras de celui qu'elle aime plus que tout dans ce monde.

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Rien, il ne fallait rien dire. Même l'hopital était silencieux, comme si tout le monde respectait ce moment d'amour entre les deux être. Seules leur respiration se faisaient entendre entre ces murs blancs, et c'était déjà bien assez. Leur deux souffles qui était parfaitement synchronisés, leur étreinte amoureuse qu'ils ne voudraient jamais stopper.

Toujours blottis contre son amoureux, la petite lapine ferma doucement ses yeux, reniflant une dernière fois ses pleurs pour être, à présent, vraiment calmée. A les voir comme ça, on dirait pas que ça fait seulement que quelques mois qu'ils sont ensembles.

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Voila, ce doux moment allait prendre fin. Le neko se recula un peu, gardant tout de même ses mains à la taille de sa copine, posant son regard doré sur sa belle petite bouille. Et dire que ce solitaire était tomber amoureux d'elle... Il rit intérieurement et passa sa main sur la joue d'Aiko.

Sentant la main de son amant effleurée sa joue, la petite lapine rougit, ne le quittant pas des yeux, non elle le dévorait surement intérieurement, il faut dire que ce regard si mystérieux et si profond. Aiko finit par succomber à ce regard si perçant, elle regarda alors tour à tour les lèvres de Train, puis encore une fois ses yeux, elle se rapprocha de lui tout doucement, rougissant encore, de plus belle.

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Ce serait de la torture de se priver de l'embrasser la maintenant, alors il repondit au geste de sa favorite, posant délicatement ses lèvres sur celle de sa jolie lapine. Il la ramena contre lui, l'entourant de ses bras, caressant son dos en gardant toujours se doux baiser tout droit sortit d'un conte de prince & princesse.

Aiko eut donc ce qu'elle attendait, elle laissait son tendre amoureux embrasser ses lèvres, appréciant bien entendu ce baiser, qui lui donnait toujours dans de palpitations dans le ventre. La lycéenne portait ses mains autours de la nuque de son petit ami, fermant doucement ses grands yeux pour profiter encore plus de cet instant ou elle prolongeait de tendre bisous le baiser avec son amoureux : Train. Mais, brusquement des bruits de talons hauts se firent entendre dans le couloir. Une infirmière avec de longues jambes et une énorme poitrine fit son entrée. Y a pas à dire, on aura vraiment dit une mannequin !! La lapine rompit doucement le baiser et tourna sa tête vers ses bruits pour le moins dérangeant, lorsqu'elle croisa le regard de cette, "concurante" celle-ci lui jeta un regard noir. Qu'est-ce que cela signifiait ??! Le nom de pouf et de pétasse intervint dans l'esprit de la lycéenne qui se prit alors à l'affrontement, se relevant en fronçant les sourcils, "Pourvu que cette pétasse ne s’occupe pas de Train." se dit-elle.

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Le baiser romput, il tourna lui aussi la tête vers la magnifique créature qui venait dans le couloir. Magnifique, ou plutot bonne, y'a pas à dire. Mais bon, il s'en fichait pas mal, Train n'avait d'yeux que SA magnifique créature à lui tout seul. Il sourit à son infirmière et la présenta convenablement à sa chérie.

-Aiko, voici mon infirmière, Keiko.

Aiko, voici mon infirmière, Keiko.

"Et merde..." pensa-t'elle, elle jeta un rapide coup d'oeil à la pouf qui se dandinait devant elle, qui s'inclinait maintenant, ah bah tiens ! Aiko ne put que faire un sourire assez... Amical on va dire, même si elle pensait totalement le contraire ! L'infirmière était plantée là, à sourire à Train et à l'aider à se relever non mais et puis quoi encore ! La lapine fit signe à celle-ci qu'elle pouvait très bien le faire, mais la bombasse insista vivement et finit par relever seule le beau Train.

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