>.Gambare... (Cloud & Libre)

Une grande porte en bois, un panneau "Irasshai" qui se décroche, dans cette ville à 40km de Kagezawa, derrière cette porte, une grande cour, des jeux d'enfants, des cordes à sauter encore étendue par terre. Encore quelque pas, un de plus, encore un. Une nouvelle porte, blanche, neuve, des cris et des pleures a l'interieur du batiment, des rires et des larmes, de la joie et de la tristesse, de la solitude ou des amis... Tout ça était remplis de gaieté. La porte s'ouvrit lorsqu'il la poussa, laissant découvrir ce nouveau batiment, cette peinture sur les murs avait pourtant l'air d'être la même qu'il y a des années. Un sourire triste sur le visage, ses pas retentissait sur le parquet vernis de cet établissement. Une fenêtre donnant sur la cour de derrière, celle des responsables, un espace de jardin, un potager... Tout ça respectait toute les règles du paradis... Et même ce petit coin, où se trouvait une pierre tombale, où même d'ici il pouvait lire ce nom dont il aurait aimer oublier la signification. Il s'avança encore, s'enfonçant entre ses murs blancs et lumineux. Il poussa une nouvelle porte, une petite porte, le grand salon. Ce tapis, en fait, là, tout avait changer. Les enfants jouaient avec des nouveaux jouets, une jeune fille les surveillaient en riant et elle venue interpellé le jeune inconnu.

"-Excusez moi, vous êtes ici pour adopter ?
-Heu non en fait... Je...
-Qu'est ce que tu es venu faire ici... Cloud ? interpella une voix paraissant assez vieille derrière lui."

Il se retourna, ça chevelure blonde se retournant en même temps que lui. La directrice ? Pourtant, bien qu'avec son air sévère habituelle elle eut l'air de le détéster, à cette instant, elle semblait presque contente de le revoir.

"-Ah, vous m'avez reconnu aussi facilement Mme Yeshfil ?
-Il n'y a que toi pour revenir ici qu'après autant d'années...
-Ravis de vous revoir.
-Pourquoi es-tu ici ?
-Je voulais juste... Repasser par ici."

Au final, la directrice retourna dans ses paperasses en lui criant un "Tu m'agaces, va jouer ailleurs !", comme elle avait l'habitude de lui dire avant. Le blondinet sourit donc, appercevant alors cette petite pointe de nostalgie dans la voix de la vieille. Il revit alors une de ses "amies" d'enfance, qui le reconnut elle aussi d'un coup et qui a décidé de travailler à l'orphelinat. Une seule phrase l'avait frapper dans ses paroles, lorsqu'il avait parler ensemble.

"Il ne faut pas t'en vouloir pour ce qu'il s'est passé ce jour là, n'y pense plus."

Plusieurs heures plus tard, Cloud sortit de l'enceinte de l'orphelinat, disant adieu à tout ces souvenirs. Adieu Alizée, Adieu Mme la Directrice, Adieu Cloud. Il avança, prenant le métro. Il repassa rapidement à la gare, écrivant à la craie sur la porte "Ici sont passé les Evil Black Demon", écrivant en petite lettre "Adieu Cloud" en rouge. Il marcha une nouvelle fois, jusqu'au champs où il était allé tant de fois avec Aeris, gravant sur un arbre "Adieu Aeris, Adieu Cloud"... Ses pas était lent et rythmé, regardant de ses yeux azur le bleuté du ciel. Il arriva alors sur le panorama, admirant toute la beauté de la ville, la mer derrière elle, le bleu du ciel qui rendait le paysage parfait. Il se plaça face au vent, près des barrières, fermant les yeux en écoutant tout les bruits autour de lui... C'était si bien. Il commença à chanter quelques paroles qui lui trottait dans la tête.

" Kitto kimi wa itsu no hi ka
Kono sora wo toberu hazu dakara
Nando tsumazu ita doushitemo"

(For You - Azu)

Il sourit après, fermant les yeux, il monta sur la barrière, r'ouvrant ensuite ses paupières pour admirer à quelle hauteur il se trouvait. Allait-il mourir ? Allait-il réussir à disparaitre ? Allait-il survivre et s'être rater ? Cette journée était la dernière, c'était la fin. Il regarda une dernière fois le soleil, il commençait déjà a se coucher sur la ville, laissant bientot place a son amis la lune. Cet homme les avait toujours admiré, ces deux astres, parce qu'il s'entendait bien. Ils étaient tout les deux différents, mais ils fonctionnent ensembles. La Lune ne pourrait pas briller sans son Soleil, elle dépend de lui et lui, il l'aide sans rien dire, sans lui faire aucun coup dans le dos, comme si il l'aimait vraiment. Deux vrais amis hein... Une promesse qu'ils se sont faites, de ne jamais oublier de s'aimer, de s'aider. Et non, il ne l'ont jamais oublié...
Il inspira une grande bouffée d'air, restant en apnée quelques secondes, tout allait finir maintenant, tout allait se terminer. Il ouvrit la bouche et là...
Il cria de toute ses forces.


L'oublie... Au fond l'avait-il vraiment accepter après ça ? Il avait accepter. Non, il s'était oublier. Mais il n'avait oublier que ce qu'il voulait oublier. Il avait oublier ses erreurs, il vivrait sans y repenser. Il avait effacer le Cloud qui avait peur, celui qui sentait son poid sur dos. Bien sur qu'il l'aurait toujours, mais il poursuivrait avec, se renforcant de jour en jour.

Un jour tu pourras t'envoler Cloud, J'en suis sûr.

Il se sentait libéré, comme si il venait de retrouver ses 15 ans où la vie était facile, et où rien ne l'empéchait de faire ce qu'il voulait. Il descendit de la barrière, toujours face a se beau paysage, un grand sourire aux lèvres. C'était bon de se sentir vivre, bon d'être vivant, sans un poids trop lourds sur ses épaules. Il se retourna donc près a reprendre sa route mais il apperçut une jeune fille bien familière, qu'il n'avait pas revue depuis un bon moment. Son coeur rata un battement, merde, pourquoi devait-il la croiser maintenant, cette journée s'annonçait si bien... Mais bon, autant affronter la réalité des aujourd'hui. Il s'avança, un pas, deux pas, trois pas... Il remarqua alors une flaque jaunatre au pieds de la lapinette... Du vomi ? Oh, elle était malade ?! Merde, mais il fallait qu'il s'occupe d'elle, en tant que professeur !

Le blond se stoppa, observant la scène ne comprenant pas du tout ce qui était en train de se dérouler, jusqu'a ce qu'il compris que c'était cette peste de Reisen qui parlait. Son regard devint noir et il ferma les yeux, il devait avoir une petite conversation avec lui même.

"-Laisse moi y aller Cloud, je peux le faire tu sais...
-Ne fait pas de mal a Aiko.
-Je ne la tuerai pas, je ne veux pas te blesser.
-Tu es trop gentil, baka.
-Pfft'."

Sur ceux, Le professeur s'offrit à son démon, ses yeux devinrent d'une couleur sombre, un petit sourire sournois apparut sur son visage, des canines assez pointues sortirent d'un coup.

-Ma chère Reisen, tu me cherchais ? Haaaan mais sa me touche ! Bien que je pense que ce n'est pas pour prendre un thé que tu es venu me trouver.

Il sourit, la regardant de son petit air hautain. Si il commençait a se battre réellement, ils devrait changer de forme, et ça, sa risquait de ne pas plaire au blondinet, mais bon il faut bien. Après tout, Akuma est juste un peu moins beau, et brun surtout.

Le démon soupira, il n'avait pas envie de se battre avec le corps magnifiquement construit de Cloud, il allait donc changer de forme. Le seul problème c'est que ça véritable forme corporelle, avait une énorme gueule de UKE ! Juste un brun super ténébreux mais horriblement mignon, mais pour le mec. Alors qu'il était 100% hétéro... Quel ironie, enfin bref !

-Je voudrais évitez tout conflit ici mais bon...

Il regarda fixement la démone et se laissa aller, des milliards de pétale noirs l'entourèrent (encore un truc de gay...) et lorsqu'ils tombèrent tous au sol, il laissèrent découvrir ce brun avec son regard de tueur.

Le démon soupira puis afficha un de ces petits sourire qu'il avait toujours, regardant la jeune fille avec un air hautain.

-Et toi, tu veux que je démonte ce magnifique corps ? Fait moi le plaisir de prendre ta vrai forme, ta petite poitrine me manque ~

Il rit et redevint sérieux en un fraction de seconde, un regard noir s'affichait maintenant sur son visage, un vrai tueur.

-Enfin, trève de plaisanteries.

Le démon restait de marbre fasse à celle qui l'attaquait, comme si il allait se laisser toucher. Mais non. Loin de là. En fait, Akuma est surement moins puissant que Reisen, niveau force physique. Bah oui, cette démone, c'est une brute ! Mais lui, il a quelque chose qui fait la différence, de l'esquive.
Comme si il n'était qu'un hologramme, lorsque Reisen ne fut plus qu'a quelques millimètre de lui, il disparue et réapparut derrière elle, toujours avec ce regard sérieux, levant un sourcil qui voulait absolument dire "C'est tout ?"