Bad Infancy ; Cruel World ~ (Hime & Rei)

Faux Geek Messages : 540 Date d'inscription : 27/04/2011 Age : 30

Who am I ?

Sweet Infancy, why are you so cruel ?

"Okaa-san !! Oto-san !!"

Une jeune gamine, des cheveux dorés vire-voltant au gré du vent, un énorme sourire enfantin, charmeur, attendrissant. Elle courrait dans cet énorme jardin, des papillons dansant dans le ciel autour d'elle, une brise d'été rafraichissante, un paysage parfait. Elle s'avançait, se rapprochait peu à peu de ceux qui était ses parents, se blottissant ainsi contre les jambes de sa mère, qui elle lui passait une main dans les cheveux. Son père qui lui, souriait comme il le faisait si bien, proposait comme d'habitude de rentrer à l'intérieur pour aller dîné, au bout de quelques heures à profiter de cet été.
Tout semblait être la journée idéale, parfaite, une vie remplie de bonheur, oui, une famille parfaite, voila de quoi ils avaient l'air.
La petite toute mignonne, tenue par sa mère, main dans la main, ne remarquait même pas que les traits sur le visage de sa mère était différent de d'habitude, au fur et à mesure des jours, cette fraiche fleur magnifique, que tout homme aurait désiré, commençait à montrer une peine, une tristesse infinie que l'insouciance de l'enfance ne permettait pas à sa fille de voir.
Alors que le dîner s'était passé parfaitement, dans le calme totale, comme d'habitude, tous ayant un sourire dessiner sur leur doux visage, celle qu'on appelait Maman ce leva de table et alla s'assoir sur un fauteuil du salon, commençant à feuilleter un vieil album de famille tout en pleurant en silence. Celui qu'on appelait Papa, lui, partit s'enfermer dans son bureau, dans toute sa paperasse. La jeune enfant s'approcha de la femme qu'elle admirait le plus au monde avec son merveilleux air joyeuse, jusqu'à ce qu'elle aperçut les petites gouttes qui descendaient lentement le long des joues de sa mère. "Maman, pourquoi tu pleures ?", lui demanda-t-elle alors avec toujours cette naïveté dans le regard. Et alors, sa mère la prit dans ses bras en lui disant qu'elle l'aimait, et qu'elle l'aimait encore et encore, sans plus s'arrêter. La petite fille lui redit la même chose, toujours avec son sourire, tout en disant avec un ton fier : "Il faut pas pleurer ! Il faut être forte ! Puis en plus, tu es plus belle quand tu souris maman !". La jeune mère caressa la tête de sa petite et se leva, trouvant comme excuse une envie soudaine d'être seule dans sa chambre.
Quelques minutes après, la gamine ayant finit un dessin pour sa maman, elle voulut lui apporter toujours avec ce doux sourire sur les lèvres, mais lorsqu'elle ouvrit la porte, c'était déjà finit, trop tard. Celle qu'elle aimait, celle qui lui avait donner la vie, venait de perdre la sienne... La gosse ne comprenait pas ce qui se passait, voyant sa mère pendue au haut du lit, ne bougeant plus, les yeux vides. D'un coup, la petite cria, son ère accourut et tomba a genoux devant ce spectacle. L'enfant pleura, encore et encore la mort de sa mère qu'elle n'avait pas vu venir. Et du haut de ses 7 ans, elle se promit que plus jamais elle ne pleurerait pour des futilités, qu'elle serait forte. Plus elle grandissait, plus l'action de sa mère venait dans son esprit comme une preuve de lâcheté, même si au fil des jours, la jeune première se rendit vite compte que leur vie était vraiment étouffante. Mais elle ne lui pardonna jamais, bien qu'au fond, elle aime toujours cette femme qui souriait, cette femme, le soleil de sa vie.

I'm a star, I can shine !

Une voix, des pas de danse, des sourires devant des caméras toujours braqué sur cette magnifique fille remplie de vie. Elle débordait d'énergie, sortant des singles et des albums à la volée, les vendant comme des petits pains, donnant des concerts énergiques et d'une ambiance inoubliable. Miku, la chanteuse connue de tout les jeunes, et le modèle de toute les gamines. Une fille charismatique, les cheveux turquoise, une voix clair et légère, un style particulier qui attire l'oeil, elle était devenue le centre des conversations. Mais derrière cette image de grande star, ce portrait de la fille modèle, gentille, adorable, derrière tout ça se cachait une énorme peste. Derrière sa vie de chanteuse, on y trouvait une bourge, prétentieuse, égoïste, superficielle. Et le pire, c'est qu'elle en était consciente, elle savait ce qu'elle était. Dés qu'elle entrait dans sa chambre, on apercevait ces posters géants à son effigie, une dressing énorme et des glaces aussi imposante qu'à Versailles.
N'importe qui, à sa place, aurait été la fille la plus heureuse du monde, pouvant tout avoir quand elle le voulait. Mais non, derrière ces deux images, il y avait cette tristesse, cette peine, cette envie d'être comme tout le monde, de pouvoir rire et jouer avec des amis, ce qu'elle n'avait pas.
Mais persistant dans cette voie de petite princesse capricieuse, elle finit alors par se braquer sur elle-même, décidant que les amis était inutile, et des enfantillages.

Broken Angel, Where are your wings ?

Un arrêt subit, une chanteuse qui disparait du métier, mais qui ne fut jamais oublié de ses fans qui espèrent encore la revoir un jour, remonter sur cette scène. Mais aucunes explications ne fut donné, et ce fut encore un mystère que cette "Miku". Et on avait beau poser des questions à la première concernée, elle n'y répondait pas, disant qu'elle ne voulait juste plus chanter.
Derrière les murs de sa chambre, elle détruisait ses miroirs en criant de douleur devant son reflet qu'elle trouvait repoussant, se scarifiant le corps, ayant toujours le portrait de la femme parfaite, sa mère, qu'elle n'était pas devenue et qu'elle ne deviendrait jamais. Elle ne pleurait pas, elle hurlait, elle frappait dans tout ce qu'elle trouvait, elle se torturait elle même, mais aucunes larmes, aucuns sanglots ne lui fut arraché une seule seconde.
Elle se referma encore plus sur elle même, toujours aussi insolente avec tout le monde, ayant à la botte son cher papa et haïssant sa belle-mère au plus au point. Ayant ensuite décider d'elle même de quitter le nid familiale duquel elle n'était jamais sortit en dehors de ces concerts.
Une arrivée dans un lycée, un lycée de fou, voila comment elle appelait ça. A peine durant son premier jour en ville, cette jeune ado avait rencontré une fille avec des oreilles de lapin sur la tête, complètement maladroite et en plus avec une poitrine énorme, qui l'avait vu pleurer alors que cela faisait presque 10 ans qu'une larme n'avait pas couler. La peur, cette enfant avait connue la peur ce jour là, une peur qu'elle avait oublier il y a bien des années. Ensuite, elle avait rencontré un garçon insolent dans une salle de cours, qui l'embrassa sans prévenir, lui faisant découvrir ensuite l'amour. Lui aussi la vu pleurer, elle lui avait montré tant de faiblesse, la peur, son complexe corporel... Elle avait aussi rencontré sa colocataire, qu'elle aimait particulièrement, lui rappelant ces années de gloires. Et aussi ce jeune élève avec qui elle avait prit une douche, et qui lui avait refait vivre des joies d'enfant qu'elle n'avait plus connus après ces 7 ans.

Là voila maintenant, du haut de ses 17 ans, devant la grande vue de Kagezawa, respirant l'air frais du printemps. Ayant repensé à tout ça, elle se sentait nostalgique, comme si elle était devenue quelqu'un d'autre. Mais avait-elle changé ? Non, elle était toujours aussi prétentieuse, égoïste et égocentrique. Mais des gens l'acceptaient, certains comme il la voit, gentille et aimable, comme elle y parait, et d'autre comme elle est réellement, et même si il la voit comme ça, ils l'apprécient... Est-elle... Heureuse ? Non, elle est loin d'avoir retrouvé cette joie qu'elle éprouvait il y a si longtemps... Mais elle était contente, un minimum, de sa situation ici.
Elle resta la, les coudes posés sur la rambarde, regardant la mer au loin, jusqu'à ce que quelqu'un ose venir la déranger dans ses pensées nostalgique.

"Serais-je de nouveau, aussi heureuse qu'il y a 10ans... Pour toujours ?"

--------------Vous ne comprenez pas, mais vous allez comprendre; Venez.

Il y aura toujours cet infime espoir, celui de l'horizon qui nous permettra de nous retrouver; Comme le ciel et la mer, au loin, des paysages blancs. Mon coeur torturé, n'attend que ça, tu le sais pourtant.
Je déambulais, comme les fantômes de ces souvenirs, les spectres qui hantaient nos corps et esprit, j'étais devenu le fou, celui qui devait disparaître, c'est que je fis, effectivement. Était-ce vraiment ce que nous avions souhaité, nos rêves d’ataraxies et de fantaisies pures, qui baignés nos âmes, dans une danse folle et aliénée ? Aurais-je dû te laisser ? Tu me tourmentes, enfuie toi souvenir, avant que la folie macabre, détraque mon être, je ne veux pas, qu'il soit trop tard.
Fermant les yeux, j'attendais comme un mort sa peine capital, la tête vidée de réminiscences douloureuses, de joies passées et de tango langoureux. L'éther doux mysticisme me faisais prendre conscience, que tout ne serait plus jamais pareil, peut être que c'était mieux ainsi. Libre j'étais, libre je resterais. Sans aucune hésitation, je me levais de mon banc, dur et rocailleux malgré que ce fut du métal, et j'entamais ma marche de solitaire, celui de l'inconnu qui découvre le monde naissant qui s'offre à lui. Les mains dans les poches, une habitude peu originale que m'avais légué mon hérédité, je gouttais le paysage des yeux, d'une fraîcheur et d'une modernité inédite. Humble enfant de campagne, un rien aurait pu me fasciner mais je n'étais pas dupe, ces créations n'étaient qu'irisations irréelles, produites dans le but de charmer les gens, pour mieux les détruire. De droite à gauche, de gauche à droite dans un mouvement habituel et peu bohème, je regardais s'ils me ressemblaient, les humains; je pense que non. Accrochés à quelque chose d’électronique, ils ne se regardaient même pas, ils ne se parlaient même pas, ils ne se souriaient même pas et dès qu'un individu les percutés d'une certaine violence, la guerre éclatée et provoquée la panique. Le syndrome de la technologie était nouveau pour moi, assez pour m'arracher un soupir de saisissement et de lassitude, empoignant animaux qu'ils étaient. Je barrais le centre ville de ma tête, ce lieux n'était pas fait pour moi, on sentait beaucoup trop la détresse des chairs tourmentées. Hypogée, les morts pourrissaient les recoins de chaque rues enchevêtrées, triste lamentation que mon regard observa, avant de regarder droit devant.

J'avais marché, sans m'arrêter, sans même me retourner, à la recherche d'un utopique parmi les fous, parmi les créatures du Diable. Echo, je parvenais à percevoir les faibles battements de mon organe, mutilé par tant de pollution. Scrutant le ciel, la cime des arbres d'un paradis empyrée me faisais rêver et avancer plus vite. Le baldaquin, aux nuances diaprés, me rappelais le chatoyant de ton visage, petit ange; oh doux moment d'extase. Dans les susurrements de l’alizé, on nommait cette endroit " Panorama" . Un spectacle, digne d'un tableau ? Étrange, l'idée me plu, j'avais mes propres toiles, ciselé dans mon cerveau. Sans m'arrêter, sans me retourner, j’atteignais enfin le haut, de l'univers. Quelqu'un, était déjà là, peut être que lui aussi, voulait se construire un passé heureux. Je sortis mes mains, réchauffais par la matière de mon dessus et vint les poser sur la rambarde glacée qui annoncée la fin d'après-midi.

Je me raclais la gorge, pourtant je ne parlais pas; Je savais ce que c'était maintenant, la sensation incommensurable, d'être au sommet.

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Ces pensées fut interrompu par un raclement de gorge émit par un étrange inconnu venu de nulle part (enfin, qu'elle n'avait pas vu arriver plutôt), posté juste à côté d'elle. Son visage se tourna vers ce garçon, la surprise de ne plus être seule toujours affiché sur celui-ci. Son cœur avait fait un bond, elle se croyait la seule fille sur cette planète et d'un coup, on l'avait coupé de son monde avec un simple bruit. Elle n'émit aucun son, regardant attentivement l'homme à côté d'elle... Ce garçon avait l'air passionné par le paysage mais pourtant, aucun sourire n'était dessiné sur son visage qui était d'ailleurs, incroyablement mignon. Elle sourit, dans ces moments là, elle ne fait plus semblant. Elle n'avait envie que d'une chose, c'est être heureuse, ce qu'elle n'arriverait surement jamais à faire désormais, jamais comme avant. Mais pour l'instant, ce contenter d'un réel sourire, et du paysage qu'offre ce Panorama, c'était bien assez.
Elle retourna sa tête vers la vue, ne pensant plus à ces choses horribles qu'elle avait vécues (horribles, c'est un bien grand mot). Elle ne pensait plus a rien, elle contemplait cette ville, cette étendue bleu se reflétant dans les vagues de cette mer, semblant enfermer la ville dans une sorte de monde parallèle, entre Ciel et Mer. Elle soupira légèrement, remettant une de ses mèches de cheveux portée par le vent derrière son oreille.

-C'est beau, n'est ce pas ?

Visiblement le légers grognement que j'émis, réussis à perturber l'autre vagabond, mon faux compagnon d'infortune à l'émersion totale, voir brutale. Je ne réagis pas à l’interaction qu'elle eut, car oui je n'étais pas amblyope et j'avais remarqué, la longue chevelure d'un turquoise moiré aux reflets nacrés qui couvrait son dos, comme un ciel d'été le jour. Je restais comme pétrifié face à la vue de ce décor bleu, intense et violent, une contemplation qui ne me laissait aucune accalmie, aucune pose dans cet horizon sans fin. Océan de détresse, je me noyais dans mon exaltation, me perdais dans mon naufrage spirituelle. Combien de temps s'était-il écoulé depuis l'agissement soudain de mon condisciple ? Qu'on me donne un sablier, vite. Je tournais alors ma tête, vers cet autre créature de chair dans un geste lent et modéré, rythmé par le remous marin.
Visiblement, la jeune fille semblait s'être perdu de nouveau ? Dans ses pensées, pour le moins énigmatique. La curiosité ne me piquais pas, je restais alors de marbre face aux paysages nautiques et attrayants, pourquoi, ton visage m'apparaissais toujours dans ses instants..?
Je tressaillis légèrement, percevant les quelques mots qu'elle m'avait envoyé. Cherchait-elle un contact avec moi ? Ou tout simplement, se parlait-elle ? Je ne saisis pas vraiment. Je m'accoudais alors à la balustrade gelée, les yeux rêveurs, le visage fermé.

- Effectivement, ce spectacle est un plaisir éphémère.

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Éphémère, ce qui pourrait paraitre pour certain idiot, une image assez pessimiste, semblait pour cette fille une terrible vérité. Elle aurait voulut que cette vue, ce soleil resplendissant, cette mer palpitante, que tout ça reste comme il l'était à ce moment là, et qu'elle aussi, reste à cette place là à le contempler des heures et des heures. Elle sourit cette fois tristement, repensant encore une fois à cette femme... Celle qu'elle ne pourrait jamais oublier, bien au contraire. La bleutée respira un grand coup et se retourna, s'appuyant sur la barrière.

-Il faut que j'arrête de regarder, sinon je vais pleurer haha...

Soit il la prendrait pour une folle, soit pour une dépressive... Enfin, peut-être la trouverait-il tout à fait normale. Elle s'en fichait de toute manière, ce n'est pas comme si il se connaissaient tout les deux et qu'ils allaient passer une bonne partie du temps ensemble... C'était juste une rencontre, le hasard.

-Il faut que j'arrête de regarder, sinon je vais pleurer haha...

Sangloter, se mettre dans un état de lamentation, pourquoi ici, pourquoi maintenant ? Je détournais le regard dans sa direction, peut être qu'en constatant l'état de son visage, mes interrogations seraient apaisées voir envolées car, je ne la connaissais en rien, démon que j'étais, cela ne me préoccupé pas plus que ça. Pourtant, l'expression dénudée de sentiment que respiraient tes traits, ne m'aida en rien. M'avachissant sur la balustrade, un pied dépassant des barres de métal forgées, mon membre joué le funambule, perdu voir imperceptible au-dessus de cette onde bleue qui se mouvait sous les bourrasques maritimes.

- Si tu ne supportes plus la vue de ces souvenirs nébuleux, ferme alors les yeux. Ne te perds pas, dans ta contemplation.

Non, je n'étais pas très avenant aux premiers abords, était-ce un mal ? Devrais-je faire le gentil, comme tous les hypocrites, les jésuitiques ? Je secouais la tête, être permanent de mon débat habituelle et saugrenue, je n'avais simplement pas l'envie de paraître le contraire de la stupide nature humaine que j'avais acquis.

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Ha ? Ça change... C'est différent des gens habituels qui viennent s'incruster dans votre vie privée juste parce que vous avez dit deux mots qui la concerne. Là, c'était réaliste, ça tombait comme une fatalité, mais bizarrement, Hime en sourit. Elle tourna son visage vers lui, contemplant une nouvelle fois cet être qui paraissait si différent des autres, à part.

-Vous avez surement raison... Mais je suis une empotée, je m'y perdrais toujours même en persévérant.

Elle prenait sur un ton humoristique mais elle n'en pensait pas moins de ce qu'elle avançait. Elle se connaissait plus que personne, et elle aurait beau essayer encore et encore, ça raterait à chaque fois.

" Quand le crépuscule a illuminé ton si beau visage, j'ai compris que tu ne m'appartiendrais jamais. "

-Vous avez surement raison... Mais je suis une empotée, je m'y perdrais toujours même en persévérant.

A l'entente de cette phrase, mes paupières se fermèrent lentement, dans un geste de léthargie pur. Je devais avouer qu'entendre tes lamentations, ne me passionné pas vraiment, au contraire, je fuyais les faibles, comme ces choses dont on ne guérit jamais. Pas les troubles liés aux maladies non, je parle de l'amour, doux poison de la délectation suprême. Mes mains tanguèrent doucement, d'une façon si perfide et vile que même moi, je n'en aurais jamais eus l'idée. C'est ainsi que je me retrouvais la tête contre la rambarde, froide, dure et douloureuse. Ah non, c'est mon front qui l'était. Posant une main sur ma face aplatit, je tournais la tête dans ta direction à nouveau, l'air sacrément bête.

- Si tu veux y croire, tu y arriveras. Bats toi, prouve le, que tu peux changer. Promets toi, de ne pas recommencer.

Visiblement, fallait toujouts que je donne mon avis.

Faux Geek Messages : 540 Date d'inscription : 27/04/2011 Age : 30

Ces bonnes paroles, cette face un peu idiote, c'était un être attendrissant. Il parlait bien ce garçon, très éloquent, et sa voix était douce, comme une mélodie. La turquoise se laissait bercer par ces mots, souriant bêtement comme si elle écoutait un Concerto de Chopin.
Haaa, pour un être humain semblant banal a première vue, celui là était particulièrement intéressant pour la jeune fille. Il l'attirait. Non pas physiquement ni sentimentalement, juste une curiosité incontrôlable. Mais bon, elle savait se contenir la petite tout de même.

-Je me suis déjà promis que je ne pleurerais plus pour mon passé, alors je me promets de pouvoir admirer la vue sans ressentir de peine... Juste de l'admiration.

Voila, c'était dit, elle retourna son regard vers la vue, les deux mains derrière le dos, en souriant tendrement. Ça avait beau lui arriver rarement, son sourire était... étrange. Comme un scintillement. En même temps, c'est normal d'être radieuse lorsqu'on est... comme elle.
Elle soupira légèrement et, toujours en fixant le beau spectacle pour ses yeux, elle dit tout bas.

-C'est bizarre, ça me fait plus de bien de parler à un inconnu alors qu'avec les autres, je n'y arrive pas...

" Il ne reste plus que les cendres de ton sourire désormais. "

-Je me suis déjà promis que je ne pleurerais plus pour mon passé, alors je me promets de pouvoir admirer la vue sans ressentir de peine... Juste de l'admiration.

Tu étais bien étrange comme fille, un paradoxe certain, un mélange suave d'amertume, mélancolie et passion, une douce illusion. Enfin, ce n'était que le début de mon hypothèse peut être erronée. Sur l'étendu marine, ou se reflétait l'azure et quelques étoiles, j'avais crû apercevoir ton reflet ou alors, une chimère sortit de mon imagination aliénée. Ta fragile beauté se fanée au fil de l'onde et j'aurais voulus, d'une force incertaine, arrêter les houles fraîches et rythmées afin de contempler se monde aquatique ou que tu ne faisait qu'un, là ou ta chevelure de sirène aurait charmé les peuples inconnues. Je divaguais, je sombrais dans l'inconscience de mon esprit vagabond, toujours occupé à... penser, en bien ou en mal.

-C'est bizarre, ça me fait plus de bien de parler à un inconnu alors qu'avec les autres, je n'y arrive pas...

Je n'avais rien répondu et voilà que tu rétorquais déjà ses quelques mots. Je posais mes pupilles bariolés sur ta personne, les traits stoïques comme à mon habitude. Mes mains, froides et légèrement recroquevillées, étaient venus se loger dans les poches de ma veste. Alors, que devais-je en conclure ? Que tu étais entourées, mais seule ? Oh mon Dieu, avais-je l'une de ses petites idoles populaires en face de moi ? J'espérais que non, je devais avouer détester ça. Pourtant, tu n'avais pas l'air méchante ou prétentieuse.. Peut être cela était du au fait que face au monde, il est impossible de mentir, de jouer un rôle. Les rayons de l'astre solaires commençaient à décliner, pour n'offrir que quelques pâles lumières éthérées. Ne te lâchant pas du regard, je penchais ma tête sur le côté, le visage éclairé d'un halo, comme qui dirait divin.

- Si tu te confies à moi, cela signifie que tu n'as personne sur qui compter, peut être à tu trouver en moi un ami, ou peut être n'avais tu plus la force de porter ce fardeau seule.

Faux Geek Messages : 540 Date d'inscription : 27/04/2011 Age : 30

Qui pouvait-il être ? Peut être devrais-je tout ignorer de lui et l'oublier sans plus penser à cette journée, ou peut être que ma curiosité à son égard devrait me forcer à lui demander ne serais-ce que son nom. Peut être allais-je faire une erreur de l'immiscer ainsi dans ma vie, mais quelque chose en lui me donnait envie de savoir, je voulais savoir, j'aimais savoir.

Son regard bleuté était posé sur son interlocuteur, le contemplant toujours avec une pointe d'admiration. Ce garçon d'une simplicité remarquable, laissait jaillir des étincelles rien que par son regard ou son éloquence, quelque chose qui vous ensorcèle. Il était mystérieux, une créature semblait docile et amicale, parfaitement banale, mais qui cache quelque chose. Un lourd secret ? Une autre personnalité ? La turquoise en était intrigué, c'était comme ci le temps s'était arrêté, ou qu'une autre dimension c'était formé, où il n'y avait qu'eux deux, où le monde autour n'existait plus.

Hime mit du temps à se rendre compte qu'il lui parlait, tellement perdu dans ses pensées. Comme une idiote, sa première réaction fut de sursauter en se rendant compte qu'elle lui mettait un énorme vent en pleine figure.

-Un ami ? Peut être que c'est ça...

Il fallait que je me jette à l'eau, et je l'ai fait, sous ton regard si naturel et particulièrement envoutant.

-Je m'appelle Hime... Tu pourrais me dire ton prénom ?

'' Nos regards se croisèrent, à la façon des soulmates "

-Un ami ? Peut être que c'est ça... Je m'appelle Hime... Tu pourrais me dire ton prénom ?

Hime ? De mes quelques connaissances, ce prénom signifiait Princesse et encore, mon esprit erroné n'était pas certain de cette traduction grossière. Quoiqu'il en soit, n'était-il pas normal qu'une aussi jeune et délicate jeune fille reçoive comme sacrement, un pareil nom ? Oh, je divaguais encore. Malgré mon regard, étonnement fixe dans sa trajectoire : ton visage, mes sens visuelles s'étaient perdu dans les méandres boréales qui nous illuminés si gracieusement.

- Je me nome Rei, enchantée Hime.

Mon nom quand à lui, n'avait aucune valeur ou mérite potentiel : " Zéro ", merci Maman. Depuis mon plus jeune âge, je soupais donc dans une excentricité profonde, pour le moins harassante. Mes paupières se fermèrent, mes pupilles étaient atrophiées par cette luminosité grandissante. Pourtant, cela n'était pas vraiment correct de se dérober de la sorte, face à une si charmante compagnie ? J'ouvris donc, grand les yeux, comme le dit si bien l'expression.

- C'est bien la première fois que je croise une personne.. aussi extravagante, capillairement.

Faux Geek Messages : 540 Date d'inscription : 27/04/2011 Age : 30

"Tu étais le premier, peut-être même le seul, à me faire echpper la réalité par ton regard"

Rei, ce nom semblait idiot, peu prétentieux, même le contraire je dirais. Elle sourit légèrement. Même ce prénom aussi simple qu'il était rendait encore plus cet être interessant, étrange. Il devait avoir une vie aussi banale qu'idiote. Un humain banale. Voila ce qu'il semblait aux premiers abords, mais elle savait qu'une existence aussi infime cache toujours quelque chose de spéciale. Rei avait quelque chose de speciale, qu'elle voulait savir.

Cette remarque assez inattendu la fit ecarquiller les yeux puis elle explosa de rire. Il avait réussit a la faire rire comme jamais. Durant cinq bonne minute, la pauvre Hime n'arrivait pas a arreter de rire.
Au bout du compte, elle regarda le garçon dans les yeux, en souriant.

-Tu es la première personne à me dire une chose pareille.

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