Ichigo Admin ( Dieu )
Messages : 938 Date d'inscription : 27/02/2011 Age : 32 Localisation : Divers.
| Sujet: Le voilà, enfin de retour. Shinigami no chikara (Ichigo - One shot.) Ven 6 Mai - 17:46 | |
| Vengeance, souvenirs…
Ichigo regarda doucement le grand écran de la tour, lorsqu’ils parlèrent de vengeance et de souvenirs. Ah, pourquoi parlaient-ils de cela ? Il soupira d’exaspération. Parler de ça, pour une publicité, non mais pour qui se prennent-ils ? Il continua sa marche dans la rue principale. Il y avait beaucoup de monde aujourd’hui. Ils marchaient de droite à gauche, très vite. Lui, il marchait lentement, perdu dans ses pensées sombres et imprévisibles… A quoi pensait-il ?
Il mit ses mains dans ses poches, les lunettes de soleil aux yeux. Oui, il faisait très beau et chaud. Heureusement, qu’il y a aussi quelques coup de vent par ci par là. Il s’arrêta sur une allée d’arbres de cerisiers : les pétales tombaient en tournoyant, et l’air était frais. Il ferma doucement ses yeux et retira ses lunettes, pour admirer cet endroit si magnifique. Il s’arrêta sur l’un des bancs, et il baissa les yeux. Il pensait encore à ces deux mots, si courts mais si importants au sens de leur signification. Tout à coup, il leva ses yeux et cru apercevoir Noémie, sa douce et belle. Ichigo se leva, tendant la main vers le spectre, puis lorsqu’il referma cette même main, le corps de la jeune femme disparu. Il serra son poing à sang. Non… Elle ne devait pas partir. Il s’assied de nouveau lorsqu’il vit un autre spectre. Enfin, plutôt des « souvenirs ». Petit, disgracieux dans sa tenue de clochard, courant dans les anciennes ruelles de Kagoshima. Il avait volé du pain chez la boulangère, et il se faisait courser par les policiers. Courser accompagné de son frère, un jeune garçon, à peu près du même âge, qui avait aussi une tenue très laide et déchirée. Ils couraient ensemble, en riant, et ils se cachèrent dans une maison abandonnée.
Le souvenir disparu du champ de vision de L’albinos, pour pouvoir voir son frère, en face de lui. Il avait grandit, il devait aussi avoir vers les 12 ans là. Il tendit son poing vers l’Ichigo de 12 ans lui aussi. Ils semblaient eux deux énervés, ou plutôt ils avaient un air de défi. « Vengeance ! Je réclame Vengeance ! » Ils disaient cela sans arrêt, et notre Ichigo de maintenant, se tint le crâne, baissant doucement sa tête. Il avait vraiment mal, vraiment. Quelque chose de rouge sang se dessina sur l’œil gauche du pauvre albinos. C’était comme un sceau, comme une marque qui ne partira peut être jamais. «Mak… Makenshi. Serais-tu revenu ici ? Non, je ne pense pas… ».
Ichigo se redressa, la marque était maintenant visible de tous. Makenshi, une vengeance est une vengeance. Nous allons bien voir qui des deux est le plus fort, le plus dominant. Même son œil était rouge, puis il redevenu bleu, bleu comme le ciel de maintenant.
Makenshi se tenait là, face lui. Etait-ce un fantôme lui aussi ? Ce grand personnage, avait une peau aussi blafarde que celle d’Ichigo, et tout deux se ressemblaient, à un détail près. Les cheveux. Ichigo avait les cheveux courts et blancs, alors que Makenshi les avaient longs et noirs. Il semblait aussi un peu plus grand que l’albinos. Il afficha un sourire connu aux yeux des gens d’Imitsu. Un sourire d’Ichigo, qui a été inimitable, mais là, son frère réussit à l’imiter exactement. Il tendit son poing, et il regarda dans les yeux Ichigo.
« Vengeance, je réclame et je réclamerai toujours vengeance. » Son corps disparu à la suite d’une brise de fleurs de cerisiers, troublant la vue d’Ichigo. Il sait que maintenant, plus rien ne sera pareil. Au revoir l’Ichigo d’Imitsu. Bonjour de nouveau à l’ancien Ichigo, celui qui se bat par plaisir, un être dominant, et sans pitié. Un être comme les Dieux de la Mort doivent être qualifiés.
Il marchait le long de l’allée, se tenant la marque. Ca piquait encore, il avait perdu l’habitude. Il monta en haut d’une montagne, regardant toute la ville. Il posa sa main devant lui, et lorsqu’il ferma celle-ci, c’était comme s’il avait l’emprise de toute ce village. Oui, ce monde l’appartiendra, comme avant.
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