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 Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)

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Ichigo
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MessageSujet: Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)   Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.) EmptyLun 23 Juil - 23:07

Douce nuit, Belle nuit. N'est-ce pas ce qu'on chantait à tu-tête chaque soir, lorsqu'on voyait la lune qui éclairait la ville par la beauté ? En tout cas, cette fois-ci, c'était le cas pour une jeune demoiselle qui chantait à voix basse devant la grande roue. La marchande accompagnait les gens dans chaque cabine, avant de déclencher la manette pour faire tourner la roue. Ce soir, c'était un magnifique soir, et les gens en profitaient pour aller dans la fête foraine. On aurait pu croire que c'était aussi la période de l'amour, vu que tous les couples étaient ensembles. Les étoiles brillaient, elles réchauffaient les coeurs des gens, et effaçaient les chagrins aussi.

Ce soir là, tout était habituel, mais on aurait dit que quelque chose était différent. Quelque chose ou quelqu'un. La jeune vendeuse, aperçut au loin, un homme, de grande taille, assez bien formé. Mais ce qu'elle avait remarqué le plus, c'est la couleur des cheveux et des yeux de cet homme. Cet homme était beau, cet homme avait la couleur rouge. Il avança vers elle, et d'un petit sourire, il demanda à entrer dans l'une des cabines après la fin du tour. Elle accepta sans broncher. Par parce qu'elle était éblouie ou quoi que ce soit, mais parce qu'elle était une marchande. Lorsqu'elle demanda tel somme pour y entrer, l'homme laissa voir sa grande et fine main. On aurait dit qu'il jouait du piano tellement qu'elle était grande. Le jeune homme souri et attendit son tour, pour entrer dans la Grande Roue.

Mais qui était donc cet homme, qui semblait n'être jamais venu ici ? De plus, il portait une simple chemise noire, avec un jean et des baskets de même couleur. Il pouvait semblait si indifférent des autres. Mais pour ceux qui sont à Imitsu, les élèves, les professeurs, et les surveillants, cet homme n'est pas inconnu. Cet homme là, c'est Ichigo Usaki. Oua, quel choque. On pouvait voir qu'il ne portait plus son masque de fou, qu'il n'avait plus cet air de tueur dans les yeux mais plutôt un côté charismatique et séducteur... Enfin disons qu'il ne l'avait jamais perdu celui là. Il semblait beaucoup plus calme et posé qu'avant. C'était déjà le cas, mais là, encore plus. Avait-il continué son métier de professeur de physique-chimie ? Oui ou non, on ne peut toujours pas le savoir. Il regardait la Lune, fasciné par la couleur grisâtre. Disons que durant tout ce temps, Ichigo avait eu des relations avec les femmes, ou des hommes. Mais il avait toujours aimé la même et unique personne. Cette personne là, il aurait aimé la revoir ce soir. Car oui, Ichigo est enfin revenu, il est revenu à Imitsu, il est revenu dans son ancienne maison, pas loin de l'académie, et il est revenu pour pouvoir Le revoir.

La Grande Roue s'arrêta, et les gens descendirent un à un, tout doucement. Chaque cabinet se remplissaient à nouveau, et l'homme aux cheveux rouges y entra. Dans la cabine, il faut deux personnes. Ichigo s'assied, en attendant patiemment la personne qui l'accompagnera durant ces 6minutes de Grande Roue.
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Nathanael
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MessageSujet: Re: Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)   Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.) EmptyLun 23 Juil - 23:55

Cela faisait un petit moment que les vacances d’été avaient commencé, et que l’académie avait fermé ses portes jusqu’à la rentrée, lors de la saison des feuilles rouges et oranges. Les élèves d’Imitsu étaient tous retournés chez eux, chez leurs parents. Certain avaient plié baguages pour quitter le lycée et dire bonjour à la vie d’universitaire, de jeune adulte. Ce n’était pas mon cas, j’avais redoublé ma terminale, suite aux absences injustifiées pendant les cours, ainsi que ma non-présence lors des examens. De toute manière, je ne comptais pas faire de grandes études, je n’étais pas fais pour étudier, ni pour travailler dans quelque chose de très spécifié. Le simple fait de bosser dans une supérette m’aurait amplement suffit. Alors j’étais condamné à retourner dans ma chambre, à assister aux cours les plus barbants, et à supporter chacune des personnes autour de moi. Ah, quelle plaie. J’imaginais que c’était pour mon bien, seulement j’étais mal ici parce que je ne pouvais blairer personne. Sauf une. Une seule. Mais son nom avait du mal à me revenir, c’était comme si ma mémoire me jouait un tour. Sacrés souvenirs flous.

C’était vers les coups de vingt et une heure et demie que je m’aventurais dans les rues de la ville. La nuit commençait à tomber et les trottoirs se faisaient moins habiter. C’était comme si les ruelles devenaient fantôme, et que j’étais le seul à dévaler sur ce bitume droit et infini. Il ne faisait pas très froid, ni très chaud, les justes températures pour ne pas être de mauvaise humeur, seulement, cette mine butée et l’air désagréable qu’arborait mon visage avait bien du mal à s’en aller. C’était ainsi, j’étais grognon. De plus, je n’avais plus de cigarettes. Mes parents avaient refusé de me donner un peu d’argent de poche, ils estimaient que j’étais capable de travailler maintenant, et de gagner au moins un petit salaire. Fichu destin, fichue croissance, je ne voulais tellement pas grandir que ça me frustrait et me rendais encore plus de mauvaise humeur que le simple fait de ne pas avoir ma dose de nicotine.

J’avais pris trente minutes à tout cassé pour arriver devant la fête foraine. Ma première intention en sortant de chez moi, ne fut pourtant pas celle-là. Je pensais me retrouver dans un bar à me saouler la gueule, comme d’habitude. Seulement, je n’avais pas d’argent. Pas d’argent, alors pas d’alcool, pas d’alcool, alors pas d’amusement. J’avais soupiré, une bonne humeur semblait se dégager rien qu’à l’entrée, c’était chaleureux, tout ce que je détestais. Mais il fallait bien que j’occupe ma nuit, n’est-ce pas ? Alors j’avais passé l’entrée, pour ensuite arpenter chaque allée et glisser mes yeux verts/bleus sur les différents stands. Tout le monde avait l’air heureux, tout le monde était accompagné, et ce sentiment de solitude me brisait le cœur. Non pas que je détestais être seul. Loin de là. Seulement, j’étais comme qui dirait, en manque d’affection. Oui, j’avais besoin de me sentir aimer. C’était prétentieux mais j’avais été coupé du monde tellement longtemps que j’espérais pouvoir rattraper le temps perdu de n’importe quelle façon. J’avais baissé les yeux sur mes pieds, les mains enfouies au fond des poches de mon jean délavé avant d’avancer de nouveau et m’arrêter au stand des boissons gratuites. Pas d’alcool, mais une bonne grenadine me suffisait. J’avais vidé mon gobelet en moins de deux, et j’avais écrasé le récipient en plastique, avant le balancer dans l’une des poubelles. Et puis, là. Juste là, je m’étais arrêté devant ce grand manège qui tournait toujours au même rythme et qui avait toujours autant de succès.

Effectivement, la grande roue n’était jamais démodée. Quoi de mieux pour un couple que de monter dans l’une des cabines et d’avoir une vue resplendissante sur la ville. J’avais parcouru des yeux la file d’attente, avant de m’arrêter sur une personne en particulier. Une silhouette longue et fine, des cheveux rouges et une grâce à en faire pâlir plus d’une. Il n’y avait aucun doute. Tu étais là. Tu étais là et je t’avais attendu tellement longtemps que le remord que j’avais à ce moment là était indescriptible. Je t’en voulais, oh oui, j’aurais été capable de te taper sur la figure. Mais je m’étais simplement replié sagement dans la file, demandant ne serait-ce que quelques pièces de monnaies à plusieurs personnes. Une fois le compte, je me glissais habilement entre plusieurs gens, histoire de piquer leur place, et arriver juste derrière toi. Tu ne me voyais pas, mais moi je te dévisageais. Avec la tendresse, et à la fois, la colère d’un amant abandonné. Tu ne me devais rien, je ne te devais rien. Nous étions quittes mais je voulais te faire baver et j’étais empli d’une rage impossible. Alors, j’avais passé la monnaie à la dame qui s’occupait des cabines, et rentrais la seconde d’après dans l’une de ces dernières, dans la tienne. J’avais baissé la tête comme pour passer inaperçu, même si je savais très bien que tu me reconnaissais, et j’avais posé mon derrière sur le siège en face de toi. J’avais croisé les jambes de cette façon virile, alors que mes bras se croisaient contre mon buste et mon ds, lui, s’écrasait contre le dossier. Mes sourcils constamment froncés, j’avais levé les yeux vers toi, avant de pouffer de rire et de baisser les yeux sur mon genoux. Il ne m’avait fallu que d’un regard. Un regard pour me souvenir.

« Ichigo, comme on se retrouve...» Avais-je déclaré d’un ton enjoué, avant de relever les yeux vers toi, te foudroyant du regard un instant, te souriant d’un air faussement sympathique, hypocrite par la suite, avant de rajouter « Tu t’es bien reposé durant cette année sabbatique ? Dommage que tu sois de retour, c’était tellement bien quand ta présence manquait... »
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Ichigo
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MessageSujet: Re: Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)   Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.) EmptyMar 24 Juil - 13:00

Quoi de mieux de se sentir à l'aise sur un siège? Ichigo avait une folle envie de s'asseoir. Pourtant, il avait senti que quelque chose allait mouvementer l'attraction. Il regardait la fenêtre , ne s''occupant même pas du nouveau arrivé. Il était perdu dans ses pensées, perdu à repenser à Lui. En fait, il se demandait surtout dans quelle circonstance il allait le rencontrer. Dans une boulangerie ? Dans un sex shop ? Dans un tabac, ou encore ici qui sait ? Pourtant, il ne savait toujours pas comment réagir s'il le voyait. S'il le voyait, il imaginait bien les coups que le Roux allait recevoir, vu que ça fait une éternité qu'il était partit. Ou alors, comme dans les films romantiques, quand l'amant trouve celui qu'il aime et qu'il court comme dans alerte à Malibu, en ralentit. Mais bon, tout cela, il pensait à la première option. Lorsqu'il se retourna, il chercha dans sa poche son paquet de cigarette, et remarqua sur un petit panneau que c'était interdit. Oui, peut-être. Il rangea son paquet. Puis il tourna sa tête vers le jeune homme qui entrait, la tête basse. Ces cheveux gris... Il pensa tout de suite à Nathanael, mais trouvait ça idiot car ce serait un pur bonheur s'ils se rencontrent ici. Ou un pur malheur. Il tourna sa tête, encore une fois vers la fenêtre, attendant le départ.

C'est lorsqu'il entendit la voix du jeune homme, qu'il se retourna rapidement vers son interlocuteur. Tiens, c'était bien Nathanael alors. Il le regardait sans trop comprendre. Bien sûr, il avait vu son air d’hypocrite mal aimé sur son visage, mais pourtant, ce qu’il disait était ironique. Là, par contre, Ichigo avait du mal à savoir si c’était de la rigolade, ou que le beau gris lui en voulait terriblement. Il voyait aussi sa colère sous ses yeux. Mais comment lui expliquer son départ si inattendu ? Et son arrivé ? Alors là, c’était vraiment dur à trouver. Il se frotta la nuque, avec un sourire sur le coin de ses lèvres, d’un air assez gêné. Il ne trouvait pas vraiment les mots, et en fait, il imaginait bien son petit Nathanael en dessous de lui, comme la veille de son départ. Il secoua doucement la tête et passa sa main sur ses cheveux rouges. Oui, il ne savait vraiment pas comment lui répondre, à ce petit gosse aux cheveux gris. Il leva ses yeux vers lui, toujours en souriant.

-Vraiment ? J’aurais vraiment cru te manquer. Tant pis, j’ai qu'à retourner chez moi.



Le ton ironique de ce grand prof pouvait rendre les gens fou de colère, et pourtant, il essayait de faire son possible pour ne pas énerver Nathanael. Pourquoi donc ? Bah il l’aimait bien, et c’était un peu normal. Il repensait encore aux feux d’artifices, aux mots tendres puis le lendemain, il s’en alla, sans ne rien dire à personne. Tiens, ça lui faisait penser à la dernière fois, lorsqu’il avait croisé une jeune bleutée, dans un parc. –Peut être faisait-il référence à la jeune Hime du lycée, qui sait.- Mais enfin bon. Il leva encore ses yeux vers Nathanael. Bon c’est vrai que ça va être dur durant ses 6 minutes, avec un gars qui risque de le cogner d’un moment à l’autre. Il soupira doucement, en regardant les yeux vers de Nathan’. Il admirait toujours ses yeux là. Puis il baissa son regarde vers son nez, puis ses lèvres. Ses douces et chaudes lèvres, ces lèvres qui lui manquaient tant.

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MessageSujet: Re: Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)   Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.) EmptyMar 24 Juil - 13:36

Il n’y avait rien à dire, peut-être même plus rien à faire. Nous nous étions séparés sous de bonnes conditions, ou plutôt, tu étais parti dans de bonnes conditions. Je ne savais plus quoi penser, si tu étais franc, si tu ne jouais pas l’hypocrisie et la carte de la ruse pour manipuler les personnes beaucoup plus faibles que toi. Oui, j’étais faible. J’avais beau paraître fort, froid, sans pitié et impassible à chaque fois que l’on s’adressait à moi, je n’en restais pas moins un pauvre humain avec des failles et surtout un cœur. Un cœur meurtri que tu avais abandonné sans même donner d’explication. J’étais devenu ce que l’on appelait «un tiran ». Je faisais du mal partout où j’allais, à tout le monde qui osait s’approcher un peu trop près de moi. J’avais perdu confiance en tout le monde. C’était de ta faute, je voulais te remplir de remord et de regrets.

La roue avait commencé à tourner sur elle-même, lentement, et je me rendais compte à ce moment là que j’allais passer les pires six minutes de toute mon existence. C’était encore pire que toutes les heures de maths que je pouvais avoir en une semaine, encore pire que les sermons de mes parents, encore pire que de ne pas avoir sa dose de nicotine. Et encore pire que de mourir. Parce que c’était six minutes enfermé avec toi. Six minutes sous le silence, six minutes sous la pression. Je préférais fuir ton regard pour regarder dehors parce que ton sourire moqueur et hypocrite me donnait des sueurs froides. Mon coude posé contre le bord de la cabine, j’avais laissé ma joue reposer contre la paume de ma main. Je préférais jouer la sourde oreille, et ignorer chacune de tes paroles. Seulement, ce n’était pas en restant muet comme une carpe que je risquais de faire avancer les choses. Non, j’étais resté trop longtemps silencieux et je ne pouvais plus ravaler ce sentiment de se faire écraser par tout le monde, de se recevoir des claques rien qu’avec les mots prononcés par mes interlocuteurs. Refouler mes sentiments n’avait que fait que de me conduire à ma perte, dommage n’est-ce pas ?

La grande roue venait de s’arrêter, nous laissant au sommet pour admirer la vue de la ville. Moi, je n’en avais que faire de tous ces bâtiments illuminés, de ce petit monde qui se dressait sous mes yeux et des milliers de fourmis qui allaient ça et là dans la fête foraine. « -Vraiment ? J’aurais vraiment cru te manquer. Tant pis, j’ai qu'à retourner chez moi. » J’avais relevé les yeux à tes mots, pouffant de rire par la suite, avant de river mon regard sur ton visage pâle et déformé par un sourire des plus mesquins. Moi, je me contentais de me calquer à toi, et d’avoir ainsi les mêmes réactions pour t’énerver encore plus. Seulement, tu ne l’étais pas. Non, tu restais de glace, rien ne pouvait t’atteindre, et ça me bouffait encore plus.

« Personne ne t’as forcé à revenir ici, tu n’es d’aucune utilité.» Avais-je répondu. Il fallait choisir la provocation pour avoir une entendre parfaite avec toi. C’était étrange à dire mais véridique. J’avais étouffé un rire dans mon poing, qui se trouvait tout près de mes lèvres, et puis, j’avais haussé les épaules. « C’est vrai qu’à part sauter les élèves tu... ». Je m’étais stoppé, comme bloqué. J’avais senti du dégoût me remonter à la gorge, comme si j’allais vomir. Tu sais, cette boule au creux du ventre qui nous donne l’envie de faire un meurtre, et non pas de pleurer, parce que moi, je ne pleurais pas. C’était exactement ce qui m’arrivait à ce moment là, j’aurais été capable de briser tout ce qui se trouvait sur mon passage. J’avais relevé les yeux vers toi, mes sourcils froncés et le pli que formait la colère sur mon front me donnait un air de monsieur qui se trouvait derrière les barreaux. Je m’étais levé de mon siège pour m’approcher de toi, là, j’avais levé le bras, la main ouverte, le faisant partir à toute vitesse en ta direction la seconde d’après.

La grande roue avait reprit son allure lente et berceuse à la fois. En un quart de seconde, ma main avait claqué ta joue, dans un bruit sec. J’avais laissé la trace de mes doigts sur ta peau, je respirais lourdement et il était impossible de calmer la douleur que je ressentais à ce moment, la colère, la haine. Alors mon geste se répéta plusieurs fois. Encore et encore, juste qu’à ce que mes yeux se remplissent de larmes et me brouillent la vue. Je me sentais nul, vulnérable, fragile. Et ça m’énervait au plus au point. L’image forte que je voulais donner s’envolait comme des grains de sable sur une plage où la douce brise soufflait. Je te détestais, je te détestais.

« T’avais pas le droit de me faire ça, enfoiré ! Je te hais, va-t-en, disparais ! » Criais-je dans tes oreilles alors que mes mains avaient attrapé le col de ton t-shirt. J’avais baissé la tête, mes cheveux gris te cachant ainsi de toute vue sur mon visage en larme. Larmes que je séchais bien vite à l’aide des manches de ma veste. Une fois remis de mes émotions, je m’étais redressé, et je t’avais adressé le plus mauvais des regards. La roue venait de s’arrêter, libre était à nous de décider de notre destinée.
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Ichigo
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MessageSujet: Re: Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)   Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.) EmptyMar 24 Juil - 14:43

Un choc. Un énorme choc. Lorsqu’il entendait les paroles du gris. Ce n’était même pas encore pour la phrase lorsqu’il parlait de l’utilité, mais lorsqu’il dit « C’est vrai qu’à part sauter les élèves tu… » . Quoi ? … Ichigo sauter les élèves ? Oui c’est vrai, mais ça c’était avant. Avant qu’il rencontre Nathanael. Mais… Des milliards de personnes lui ont fait la même remarque, et il assumait le fait qu’il fasse ça. Mais sortant de la bouche de cet élève-là, il ne savait plus quoi répondre. Il ne savait plus comment réagir. C’était comme si on lui avait retiré tout son qui pouvait sortir de sa gorge, comme si les membres ne répondaient plus aux commandes du cerveau. Il baissa juste les yeux, n’osant même pas le regarder, même pas lui dire la raison de son départ. Il assumait le fait qu’il soit un beau connard, et ça, rien ne pourra le changer. Mais pourquoi faut-il que ce soit avec lui ? Pourquoi Ichigo n’avait même plus à le regarder dans les yeux, comme il le faisait si souvent ? Oui Ichigo, ce professeur de physique chimie, ce grand salaud qui aime sauter tout le monde était là, comme un gamin se faisant crier par ses parents.

Mais peu importe, il savait qui il l'aimait, et ça, il sait que ça ne changera pas d’aussitôt. Il croyait que tout allait finir, mais non, une claque arriva, puis une autre, et encore d’autres. Il mit sa main sur sa joue, rouge et marqué à présent. Il garda pourtant les yeux baissés. Avait-il trop honte, trop peur d’affronter la réalité ? Avait-il peur de regarder Nathanael ? Oui il avait peur de ne pas pouvoir lui dire à quel point il était désolé, à quel point il s’en voulait de ne pas être venu durant tous ces mois. Pourtant, son air calme dérangeait fortement, Ichigo ne pouvait pas, ou se retenait d’afficher de la peine sur son visage. Il attendait, patiemment, que Nathanael se calme. C’est lorsqu’il entendit la phrase du Gris, qu’il décida de le voir, dans les yeux. «T’avais pas le droit de me faire ça, enfoiré ! Je te hais, va-t’en, disparais ! » Ichigo fut surpris par ça, il ne voulait pas vraiment croire ce qu’il venait d’entendre. Il ne voulait pas non… Il aurait pu ça pour de la rigolade, pour ne pas être choqué encore, mais pour ça, il n’aurait pas dû regarder ni entendre et il savait qu’il allait tout regretter, lorsqu’il remarqua la voix tremblante et les larmes dans les yeux verts du jeune grisâtre.

Il se pinça la lèvre inférieure. C’est vrai qu’il regrettait tout ça, c’est vrai qu’il voulait revenir en arrière pour lui dire pourquoi il était partit, mais ça, il n’y arrive pas, ce n’est pas un magicien, il ne peut pas remonter dans le temps. Ce n’est qu’un Dieu de la Mort, rien de plus. Il tourna doucement sa tête, et remarqua que c’était la fin du tour pour eux deux. Voilà, c’était l’instant fatidique, l’instant où Ichigo doit dire à Nathanael la raison de son absence, ou l’instant où Ichigo laisse partir celui qu’il aime, et qu’il devrait voir tous les jours à la rentrée, pour non pas lui donner son amour, mais des cours. Il baissa les yeux, puis les leva, en soupirant pour s’encourager à se lancer. Qu’allait-il faire ? Perdre tout instant de bonheur avec celui qu’il aime juste à cause d’un départ ? Non, non. Ichigo n’allait pas faire ça. Il avait déjà perdu le con de blond lorsqu’ils étaient ensembles, mais là, il n’allait pas abandonner ce con de Gris qu’il aime. Il retient la main de Nathan, se leva, et le traina hors de la cabine, pour discuter. Oui enfin… Pour se faire pardonner plutôt.

-Je sais que j’ai été un gros salaud, un putain de connard en te laissant comme ça. Et crois-moi, ce n’est pas du tout ce que je voulais faire. En fait, c’était au lendemain de… Enfin tu vois. Et j’avais reçu un appel. Je ne te l’ai pas dit, mais j’ai un ami, très cher qui habite au sud du Japon. Il s’appelle Akimaru, et je le connais depuis que j’ai 16 ans. On se voyait souvent, tu sais ? …
Bref, récemment, il est tombé gravement malade, et on m’avait dit qu’il allait mourir bientôt. Comme je n’ai su ça que le matin, je devais faire vite… J’ai voulu te prévenir, mais j’avais peur qu’il meurt d’une minute à l’autre, donc j’y suis allé directement. Et il a tenu un an. Je suis resté avec lui un an, devant son lit d’hôpital. Mon téléphone ne fonctionnait plus, je l’avais cassé, et donc je ne pouvais pas t’appeler. Il est mort il y a 4 mois, j’ai dû donc rester les 4 derniers mois avec sa famille, en deuil. Par contre, même si je suis un Shinigami, je ne suis pas le seul, et si je trouve lequel connaissait la date de la mort d’Aki’, je vais le buter car il ne m’avait pas prévenu. Sans doute pour le fait que je ne le sauve pas… Mais je ne pouvais rien faire, je suis désolé, terriblement désolé si je n’ai pas pu te rejoindre.


Oui, il s’en voulait. Mais la mort de son meilleur ami prenait le dessus, alors il décida d’assumer quoi que ce soit. Mais s’il perd l’homme qu’il aime, avec son meilleur ami qu’il a perdu aussi, il risque vraiment de déprimer. Ha, quel faible, quel inutile. Mais Ichigo, qu’est-ce que tu es devenu ? Il lâcha le bras de Nathanael, attendant qu’il réponde, ou le gifle même, il ne dira plus rien.

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MessageSujet: Re: Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)   Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.) EmptyMar 24 Juil - 15:21

Tout était calme. Oui, c’était le silence complet dans la cabine où nous nous trouvions, tout les deux. Seulement nous deux, et pourtant je ne ressentais rien à ton égard. Peut-être encore un peu de haine, mais se monter contre quelqu’un qui n’en valait pas la peine était perdre de mon temps. Pourtant, tu me retenais. Tu me retenais rien qu’avec ce silence de mort. J’avais beau serrer les deux et m’obstiner à vouloir me calmer, il n’y avait rien à faire. La pression et la tension qui flânaient au dessus de nos épaules étaient massacrantes. Ma respiration était bruyante, parce que mon souffle était fort et irrégulier. J’avais ces sueurs froides qui ne cessaient de me couler contre les tempes, tempes cachées par mes cheveux gris que j’avais colorés moi-même. Je n’en pouvais plus, j’étouffais. Tu m’étouffais et l’impression que j’avais de toi était mauvaise. C’était comme si tu voulais mon malheur. Plus je m’approchais de toi, plus je m’entêtais à retourner vers toi, plus mon attirance était forte et plus j’en saignais. Mon cœur saignait, il déversait sur le reste de mon être une rivière de larmes.

Tout était calme, excepté dehors. Tout le monde riait, souriait, passait du bon temps, en compagnie d’amis ou de conjoint. Je maudissais ce jour que j’aurais voulu voir disparaître, comme toi. Je voulais que tu t’en ailles de ma vie, comme je voulais te retenir, comme je m’accrochais à ce que tu me retiennes. J’étais pathétique. L’amour, je n’en voulais pas. Pourquoi ne pouvais-je pas redevenir le Nathanael que j’avais été quelques années auparavant. Il faut croire que plus on en apprenait sur l’amour, plus on devenait vulnérable. Fragile. Tu avais percé ma bulle hermétique dans laquelle je m’étais enfermé depuis mon plus jeune âge, et je t’en voulais. Je t’en voulais de ne pas m’avoir laissé tranquille, d’avoir fais intrusion dans ma vie.

Tout était calme. Jusqu’à ce que tu me sortes de mes pensées pour me tirer un peu plus loin de la foule, du manège. Tu tenais fermement mon bras et j’essayais tant bien que mal de me débattre, parce que je ne voulais pas te parler, ni avoir affaire à toi, ni te faire face, avoir un tête à tête avec toi. Je ne voulais plus rien de ta part, je n’attendais plus rien.

« Lâche-moi, je t’ai dis que dégager de ma vue ! » Hurlais-je à tout bout de champ en te courant presque derrière, alors que tu t’entêtais à tirer sur mon bras. Les gens nous lançaient des regards effarouchés, parfois choqués et curieux, avant de retourner à leurs occupations. Personne n’apportait d’aide à personne ici. C’était la loi de la jungle. De toute manière, je n’avais pas besoin d’aide, je pouvais me débrouiller tout seul, sortir de mes propres problème comme un soldat. C’était une fois repliés dans un coin de la fête foraine, à l’abri des regards comme du bruit, que le silence revenait à la charge. Je m’étais adossé contre l’un des murs, alors que mon regard s’était baissé sur mes chaussures. Je commençais à avoir mal au crâne, parce que tu m’avais tapé sur les nerfs comme par possible, et j’avais fais en sorte de t’écouter. Non. Je ne t’écoutais pas, je m’en fichais de tes histoires.

« Et alors ? Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? J’en ai rien à carrer de tes histoires, j’en veux pas de tes explications, de tes justification ! Haïs moi comme je te déteste ! » Répondais-je en criant, à croire que c’était par ce seul moyen que j’arrivais à m’exprimer. J’avais passé mes mains sur mon visage, soupirant un long moment, juste pour me calmer et, je m’étais lentement décollé du mur, pour m’approcher de toi à petit pas. J’avais serré mon poing, près à te taper sur la figure, seulement mes doigts vinrent s’écraser mollement contre ton torse, mon front lui, trouvant sa place tout contre tes clavicules. De nouvelles larmes vinrent perler contre mes joues blanches, alors que je m’étais mis à taper contre ton buste. Pas de cette façon agressive et brute. Non, c’était comme un geste de désespoir et de tristesse à en casser des grosses pierres. J’avais fermé les yeux, me perdant dans mes silencieux sanglots, alors que j’arrivais à peine à murmurer entre deux hoquets.

« Ai...moi...Aime moi Ichigo...Consume moi à petit feu, laisse moi me noyer dans mon propre amour démesuré pour toi...Aime moi... » Susurrais-je de cette voix coupée par une respiration bruyante et par les sanglots qui me prenaient toutes les cinq secondes. J’avais stoppé ma main sur ton torse, avant de taper une nouvelle et de glisser mes doigts tout contre les tiens, pour enlacer nos phalanges les unes autres. Je m’étais reculé, sans pour autant défaire le lien entre nos mains, alors que je n’osais pas relever le visage vers toi. J’étais dans un était pitoyable, parce que ma frimousse était submergée par une mer de larmes salées. Alors, c’était les yeux fermés en direction de mes pieds, que je serrais un peu plus tes mains dans les miennes, les remontant en dessous de mon menton, et que je rajoutais en hurlant :

« Donne les moi ! Donne moi ton amour, ta fièvre et tes désirs, j’en ai tellement besoin ! »
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MessageSujet: Re: Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)   Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.) EmptySam 28 Juil - 13:58

Ichigo n’en revenait presque pas. Il regardait Nathanael, qui le tapotait sur le torse, comme un enfant perdu. Il ouvrit ses bras, le gardant collé à lui, et baissant doucement la tête. Il ne comprenait pas vraiment le « Je t’aime, moi non plus » de Nathan, vu que celui-ci jouait un peu trop les faux gros durs, qui pleure lorsqu’il voit une fleur écrasée. Il secoua doucement sa tête, caressant le dos du beau gris, gardant ses yeux rouges fermés. Il n’avait pas vu ce gars pleurer comme ça. Jamais même. Et ça, ça lui faisait un peu de mal au cœur, sachant que c’est aussi l’homme qu’il aime. Il soupira doucement, gardant encore ce gros bébé dans ses bras, et pensant longuement.

Il pensait à comment réagir, comment lui parler, comment lui montrer que même avec tout ça, il l’aime toujours. Il pensait à sa vie sans lui, sans Imitsu, sans eux. –Nathanael, Hime, Senma et aussi la petite Aiko.- Il pensait à ce qu’il se serait passé s’il n’a pas fait tout ce chemin-là, depuis le début. Serait-il avec Nathanael ? Aujourd’hui, avec lui, dans les bras de chacun ? Il sourit doucement, et fixa de nouveau Nathanael. Non, il avait de la chance de l’avoir, ce petit con. Beaucoup de chance. Il passa ses longs doigts fins sur les cheveux du petit monstre, pour les mettre en arrière, et lui essuyer les larmes. Il devait arrêter de pleurer, c’est évident. Il lui déposa un petit baiser sur le front, gardant toujours le silence.

Un autre petit baiser, puis un sur le nez, et il colla son front au sien, le fixant d’un air tendre et doux.

- Jamais je ne t’abandonnerai, Nathanael. Je t’aime, Je t’aime, Je t’aime.


Il continuait à lui dire des « Je t’aime » entre chaque bisou qu’il lui faisait. Un au cou, puis sur la joue, puis au menton, et sur les mains qu’il tenait fermement. Puis il s’arrêta un moment, et lui tient le menton avec sa main. Il le fixa et l’embrassa, avec passion et tendresse. Son corps était en extase, il rêvait de ses lèvres depuis très longtemps. C’est alors qu’il continua, à l’abri des regards, et le colla doucement au mur, l’embrassant langoureusement. Il s’arrêta encore une fois, se baissant vers son cou, et y déposa quelques léchouilles, avant de mettre sa main sur les beaux cheveux gris du jeune homme, puis sur son torse. A la fin, il se remit debout, encore une fois, et l’embrassa.

-Si tu savais… Si tu savais combien je t’aime.


Il ne pouvait plus le cacher, Ichigo était dingue de l’élève, et il voulait tout faire avec lui. Il sait que cette fois ci, il ne lâchera plus ce gars, même s’il lui crie encore dessus comme quoi il le déteste. Toute façon, il l’enviait durant son absence, chaque mois, chaque semaine, chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde de sa vie… Et il pensait aussi que Nathanael aimait Ichigo, qu’il l’aime, et qu’il l’aimera. Oui c’est égoïste, mais quand on aime, on l’est tous.

Il l’embrassa de nouveau, passant ses mains sur la boucle de ceinture du gris, puis le caressant doucement à l’entre-jambe. Il en profita pour se baisser, lui lécher le cou, puis il retira son haut pour s’amuser avec ses bouts de chairs, qu’il aimait tant.

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MessageSujet: Re: Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)   Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.) EmptyLun 30 Juil - 14:10

J’avais décidé de me laisser aller. De me perdre dans chacune de tes caresses, de me noyer dans tes baisers, de me prendre au piège dans tes mots. Parce que oui, tu avais perdu toute ma confiance, alors je ne pouvais jamais savoir si tu prenais ça pour un jeu, si tu t’amusais avec mes sentiments encore confus par tout ce retournement de situation, je ne savais pas si ce que tu pouvais bien me dire était véridique, et non des paroles en l’air pour passer un peu de bon temps, tirer ton coup et disparaître au dernier moment. J’avais toujours cet horrible souvenir, celui du jour où tu m’avais lâchement abandonné. Moi qui croyais te retrouver au lever et finalement, ouvrir les yeux, ne voir aucune trace de toi, puis plus rien pendant un an entier. Y penser me laissait un goût amer dans la bouche, mais bien vite, le vide se fut dans tout mon esprit.

Effectivement, voilà que tu posais tes lèvres un peu partout sur mon visage, comme pour me laver de toutes mes peines, et c’était quelque chose des plus agréables. J’avais attendu tellement longtemps que j’en avais maintenant le cœur tout retourné. Il battait à vive allure dans ma poitrine, prêt à s’échapper de cette dernière. Je l’entendais tambouriner dans mon cerveau, cerveau en ébullition parce que je ne savais plus où donner de la tête. Alors j’avais seulement fermé les yeux, soupirant de bien être à la moindre caresse, au moindre baiser, à la moindre attention à mon égard. Je voulais être choyé comme jamais, parce que je n’en avais pas eu le droit pendant un an. Un an où je m’étais renfermé dans une espèce de bulle, un an où j’empêchais le monde de m’approcher pour ma simple stabilité mentale. C’était fou à quel point une personne pouvait nous changer, en si peu de temps. L’amour rendait fou. L’amour ? Non, je refusais d’aimer. Ou du moins, je me voilais la face et ça me permettait de me préserver, de me protéger. Oui, je me disais que je ne t’aimais pas, que tout ça, je le faisais pour te haïr encore plus. Mais ce n’était qu’un mensonge. Un de plus. Me mentir à moi-même était une sorte de source de bonheur. Je me disais que ça me rendrait heureux, comme ça.

C’est seulement après tes mots que mes paupières s’étaient relevées, me laissant une vue imprenable sur ton joli visage aux traits masculins. Mes yeux s’étaient plantés dans les tiens, comme pour te demander, te supplier de ne jamais arrêter de prendre soin de moi, comme tu le faisais un instant, et cette répétition de sentiment que tu faisais passer pour moi étaient presque déchirant. Non, je n’avais pas mal. Ca me brûlait juste de l’intérieur parce que je sentais chaque petit sentiment me consumer. Sans doute parce que ça faisait un bon moment que je n’avais pas eu le droit à une explosion sentimentale pendant un bon bout de temps. Mes bras s’étaient glissés autour de tes fines hanches. Tu semblais n’avoir pris aucun gramme, tout comme moi. J’avais eu tendance à maigrir ces derniers temps parce que je ne ressentais pas le besoin de me nourrir, mon estomac ne réclamait pas alors je m’en fichais. Quoiqu’il en soit. Je fus collé contre le mur bien vite, et mes mains maintenant bloquées, seule ma jambe avait eu l’occasion de se glisser entre les tiennes.

C’était un long baiser passionné qui en fit frémir mon corps tout entier, maintenant collé au tien. Je ne savais pas quoi te répondre, ni quoi te dire mais tu savais que mes gestes parlaient pour moi. Alors j’avais passé mes mains dans tes cheveux, te forçant à ne pas quitter mes lèvres, puis, te relâchant pour te laisser respirer, et capturer à nouveau tes lèvres, une fois ton baiser déposé dans mon cou. Ma ceinture venait de quitter mon pantalon, le bouton de mon jean, de sauter, et ta main se retrouvait déjà entre mon pantalon et mon boxer. Les yeux plissé, un souffle désireux s’était échappé de mes lèvres, alors que je me retrouvais torse nu la seconde d’après. J’avais cependant plaqué mes mains sur ton torse, pour te repousser gentiment. Je t’avais regardé longuement, avant de déposer plusieurs baisers, comme pour tracer un chemin, le long de ton cou jusqu’à ton oreille.

« Pas ici, Ichigo. » Avais-je murmuré d’une voix suave. J’avais ensuite refermé mon pantalon, cachant comme je pouvais la légère bosse qui pouvait se trouver dans ce dernier, et j’avais enfilé mon t-shirt avant d’attraper ton poignet et de te tirer un peu plus loin des attractions et des stands. Il y avait ces cabines placées exprès pour les exposions comme celles-ci, les toilettes publiques. Je t’avais alors entraîné dans l’une de ces dernières, avant de me coller contre la paroi de la cabine, te lançant des regards brûlants. Je m’étais chargé de retirer mon t-shirt tout seul, comme déboucler ma ceinture et faire sauter le bouton de mon jean d’un geste habile, pour me retrouver dans la même situation que quelques minutes auparavant. J’avais déjà la respiration forte, bruyante, et j’en rajoutais pour que tu sois encore plus enivré par le désir que je pouvais dégager. Là, j’avais tendu le bras pour attraper ton haut et te coller contre moi, avant de sautiller pour pouvoir enrouler mes jambes autour de ta taille, et ne plus toucher le sol. Mon bassin collé au tien, j’avais fais en sorte de le presser au maximum, alors que mes lèvres s’attardaient sur les tiennes, les mordillant, happant, jouant avec. Je m’amusais même à te faire languir, décollant mon bassin du tien un bon moment, avant de finalement, se frotter au tien d’une lenteur inouïe. Le bruit de ma respiration se mêlait à la tienne, c’était joli à entendre. Nous étions deux hommes, passionnés, envahi par la soif de désir et de fougue. Nous étions amoureux. J’étais amoureux.
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MessageSujet: Re: Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.)   Am I Alone, tonight ? My heart calls for him (PV Nathanel.) EmptySam 1 Mar - 14:32

Tes yeux, ton parfum, ton corps, tes battements de cœur. Tout m'avait manqué chez toi. Je perdais le contrôle à chaque baiser, à chaque toucher. Tu me rendais complétement fou, et oui, je suis amoureux de toi depuis le premier jour. Tu sais, dans ma vie j'ai fais beaucoup d'erreurs, et je sais que je continuerai à en faire. Mais toi... Tu étais vraiment ma source, la chose qui me plaisait et qui m'enivrait. J'avais doucement souri lorsque j'avais senti ta petite bosse, et tes joues rouges. Tu semblais si gêné, c'était adorable. Ma main effleurait doucement tes joues et je déposai un léger baiser sur ton front. Mais je ne fis cela qu'en quelques secondes seulement, car l'attraction était déjà fini, que tu m'emmenais déjà hors de la grosse boîte pour arriver dans les toilettes publiques. Un sourire en coin s'affichait sur mon visage.

Tu avais directement repris ta position, exactement la même qu'en haut. Je ne savais pas que je t'avais autant manqué, ni tes chères petites fesses. D'ailleurs, tu sautais sur moi, enroulant tes jambes à ma taille. Tu étais léger, mais le cabinet était trop serré, je devais trouver une position plus confortable pour nous deux. Tu m'embrassais sans retenu, c'était l'extase. Je sentais mon corps s'enivrer, et mes mains se posèrent sur tes hanches pour te porter. Ma langue s'enroulait à la tienne, mes dents s'accrochait à tes lèvres, et mon souffre se mélangeait au tien. L'amour fait des choses, je ressentais des petits papillons dans mon ventre.


Ichigo, Ichigo. Qu'est-ce que tu es devenu ? Toi, un démon, même. Un DIEU de la mort, tu dois te sentir normalement supérieur, tu ne dois pas avoir de sentiments. Serais-tu devenu aussi faible qu'un simple humain ?
Cette voix rodait sans cesse dans ma tête. Mais je ne l'écoutais pas. Tu m'occupais toute ma tête. J'avais souris doucement, t'embrassant encore. Moi, ma bosse était déjà faite, je frémissais, je ne pouvais plus me retenir. Après tout, je suis un mec, et les mecs ont besoin de ça. Je te dépose doucement sur le dessus de la cuvette des toilettes, là où l'on doit tirer la chasse pour que tu sois assez haut, et je descends ton pantalon, en même temps que je te couvre de baisers.

Ton petit slip qui te moulait les fesses et montrait aussi ta bosse n'allait pas rester très longtemps sur toi non plus. Je t'entendais gémir, et succomber à tes désirs et à moi. Plus tu t'abandonnais, plus l'excitation montait en moi. J'aimais que tu sois si fragile, si innocent, sous tes faux airs de badboy. Comme quoi, j'étais comme un loup qui était tombé sous le charme de toi, l'agneau.



Nat. Tu m'as tant manqué.
...
Laisse toi faire.






Je me baissais doucement, attrapant lentement ton entre jambe avec ma main. Je voyais dans ton regard que tu ne te retenais plus, et que tu voulais que je le fasse. Te jetant un regard complice et charmeur, Je sortis doucement ma langue pour savourer cette partie du corps que tu m'offrais, cette partie qui te rendait toute chose, et qui était à l'origine de tes souffles et de tes soupirs. Je voulais te faire que du bien, je ne pensais qu'à ton bien.

J'avais chaud. Horriblement chaud. Mais tout ceci ne me dérangeait pas plus que ça, car c'est toi qui me faisait cette effet. En continuant mes va et vient , je déboutonnais ma chemise, de deux ou trois boutons, et commença à caresser tes cuisses imberbes. Tu avais si bon gout, je n'arrivais pas à m'en détacher. Puis je me redresse, soulevant ton haut et te léchant le torse, puis te donnai quelques baisers furtifs mais passionnés,  avant de recommencer mon travail, un peu plus rapidement que la première fois. Ma langue jouait avec toi, je voulais que tu atteignes le sommet, que tu cries mon nom.

Je te voulais toi. Abandonne toi à moi.
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